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10 décembre 2011

Nécrophagie présidentielle

Comment "différer" la mort d'un policier pour se faire mousser politiquement. Abject.

Nicolas Sarkozy était hier en visite à Marseille où, selon plusieurs dépêches,  il s’est rendu au chevet du policier gravement blessé. Au terme de sa visite , le policier Éric Lales est mort :

«Au terme de sa visite à l’Hôtel de police de Marseille, le président de la République a annoncé ce matin, à l’issue de sa rencontre avec les forces de l’ordre, le décès du policier Éric Lales, 37 ans, du commissariat d’Aix, qui a été victime d’une rafale de kalachnikov après une course-poursuite, à hauteur de Vitrolles sur l’A7 dans la nuit de dimanche à lundi 28 novembre. Le président de la République s’était rendu au chevet du sous-brigadier quelques heures auparavant.» 

Sauf que , un témoignage vient remettre en cause cette version. L'ancien policier Marc Louboutin raconte:

« Tu veux savoir si, pour des raisons de communication politique, Sarkozy a décidé de l’heure de la mort d’un homme ? Eric Lalès était dans un état désespéré depuis hier après-midi. Après une discussion avec les médecins, sa femme a demandé à ce qu’on le débranche. Il était en état de mort clinique, de mort cérébrale. L’annonce de sa mort est tombée en même temps que celle de la visite de Sarkozy : tu imagines que ça tombait mal… Les réseaux sociaux de policiers ont pleuré sa mort hier soir à partir de 23h. Comment se fait-il que le président de la République puisse « partager les derniers instants » de ce policier 20 heures plus tard ? Les politiques ont demandé à ce que la nouvelle ne soit pas annoncée. Sarkozy n'a pas vu Eric Lalès vivant . »

A l’hôpital, un membre du personnel confirme anonymement.

Michel Janva

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