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5 janvier 2012

L'écologisme couillonné par la"jewish connection"

Station balnéaire huppée, Herzliya est considéré comme le "Neuilly" israélien. C'est là que vivent plusieurs familles marseillaises qui ont fait fortune dans l'arnaque à la TVA.

Les débuts de l'affaire

L'embrouille remonte au 1er janvier 2008, lorsque le protocole de Kyoto a instauré pour les sociétés un système de droit à émettre des quantités limitées de dioxyde de carbone (CO²). Des "droits à polluer" que les meilleurs élèves peuvent revendre aux cancres. Problème, des escrocs ont compris qu'ils pouvaient s'enrichir en intervenant sur ce marché... et en facturant une TVA qu'ils ne remboursaient pas (voir infographie page 2 de l'édition La Provence du 4 janvier 2012). À la clef, d'incroyables profits réalisés sur le dos des États : une note d'Europol parle de 5 milliards d'euros partis en fumée...

Qui sont "les mecs du CO2", ces as de la carambouille écolo qui ont remis au goût du jour une technique inventée dans les années 70 ? Les enquêtes en cours renvoient vers la "jewish connection", lointains descendants des frères Zemmour, ces pieds-noirs qui "tenaient" Paris dans les années 70 et ont été portés à l'écran dans "Le Grand Pardon". Depuis les affaires du "Sentier", dans les années 90, ils avaient plus ou moins disparu des radars, en dehors d'escroqueries à la téléphonie mobile. "Tout a changé avec le carbone, confie un enquêteur. En quelques mois, ils ont amassé une fortune considérable. Le temps qu'on s'en rende compte, ils avaient disparu".

Aller-retour à Miami

En première ligne de l'arnaque se trouvaient plusieurs familles marseillaises, des frères et des soeurs aujourd'hui installés en Israël. Début 2008, elles se sont jetées sur le CO2. "Il fallait aux fraudeurs à peine 15 secondes et quelques clics pour toucher le jackpot", explique un cadre de Sagacarbon, une société toujours active dans la vente des droits à polluer. Seule condition, avoir la mise de départ, les échanges se payant cash.

Pour se mettre à l'abri, ces familles ont utilisé "la loi du retour" : votée en 1950 par la Knesset, elle garantit à tout juif le droit d'immigrer en Israël et évite les extraditions. Selon nos informations, elles se sont alors implantées à Herzliya, une station balnéaire huppée proche de Tel-Aviv. Particulièrement dans le quartier de Pituach, considéré comme le "Neuilly" israélien.

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