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22 février 2012

Quand le vice veut rançonner la vertu

Lu ici :

"Les patrons de presse français vont proposer aux candidats à l'élection présidentielle d'instaurer une taxe sur les fournisseurs d'accès Internet (FAI) et sur les ventes de tablettes et de smartphones afin de financer la presse. L'idée a été lancée pour la première fois par l'ancienne co-présidente de Libération, Nathalie Collin, aujourd'hui au groupe Nouvel Observateur. Ancienne présidente de EMI France, elle avait connu les déboires des éditeurs de musique face à la concurrence d'Internet".

"L'idée serait d'instaurer un prélèvement sur les abonnements à Internet, mais aussi sur les ventes de tablettes, smartphones et PC, tous les appareils servant à se connecter sur Internet. " La presse fait partie des motifs importants de consultation d'Internet sur les appareils mobiles, insiste Denis Bouchez, directeur du SPQN. Nous représentons un secteur qui contribue fortement à l'émergence de l'économie numérique, et nous sommes peut-être celui qui en bénéficie le moins. Il existe des mécanismes de redistribution pour le cinéma et la musique, mais rien pour la presse. Or, nous sommes un secteur qui relève de l'intérêt général de la démocratie."

Faut-il rappeler qu'une des raison de la désaffection de la presse est qu'elle sacrifie le plus souvent à l'écume des faits et au penser-correct ? Et que pour trouver un autre son de cloche, voire une info digne de ce nom, les curieux se tournent le plus souvent vers internet ? Faisons un pari: un organe de presse qui prendrait le risque d'une information critique et indépendante verrait probablement ses ventes exploser. Pourquoi aucun ne l'ose ? Parce que nous sommes bien en U€RSS. Et qu'un financement extorqué ne fera qu'aggraver le discrédit de nos Pravda hexagonales.

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