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24 février 2012

Cherchez l'erreur ...

Le nouveau plan d’aide à la Grèce, négocié à l’arraché, fait passer l’aide reçue par ce pays de 130 milliards d’euros à 237 milliards d’euros, soit un quasi-doublement… avec un objectif pour 2020 inchangé (et même augmenté de 0,5 % !), celui d’un taux d’endettement de 120,5 % du PIB – situation identique à celle de l’Italie d’aujourd’hui, dont les difficultés se passent pourtant de commentaires.

Une politique qui, en peu de temps, doit doubler les moyens qu'elle entend mettre en œuvre pour viser, au terme d'une décennie d'austérité, le même objectif calamiteux, mérite réflexion

Il est intéressant d’observer que le système y vient lui même, puisque le document cité envisage diverses hypothèses dont chacune consiste en l’échec d’un élément donné du plan d’aide : difficultés sociales ou inertie bureaucratique, solde budgétaire légèrement en-deçà des objectifs ambitieux (excédent budgétaire primaire – soit avant déduction du paiement des intérêts de la dette – de 2,5 % du PIB) du plan, croissance inférieure à 1 %, taux d’intérêt supérieurs aux attentes, recettes des privatisations moindre que prévu… La prise en compte d’une seule de ces hypothèses défavorables porte le taux d’endettement en 2020 entre 135 % et 148 % du PIB, soit un quasi-piétinement après, répétons-le, des années de lourds sacrifices imposés au peuple grec, mais aussi à l’ensemble des contribuables européens ; l’UE et le FMI envisagent d’ailleurs purement et simplement un retour de ce taux à son niveau actuel de 160 % du PIB !

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