Être ou ne pas être (dans la zone euro)

Deux pays aidés par le FMI, mais avec des solutions radicalement différentes

1) Politique de l'Islande (voulue par voie référendaire):

• refus de sauver ses banques qu'elle laisse faire faillite
• mise en place d'une politique d'austérité (relèvement de la TVA + réduction drastique des dépenses)
• et surtout dévaluation de 50 % de la couronne islandaise.

Conséquences

• relance de l'économie (prévision de croissance de 3 % en 2012)
• renchérissement des produits importés, donc réduction de leur consommation
• renchérissement du crédit, avec notamment envolée des taux variables

2) Politique de la Grèce (gouvernée de fait par un protectorat bancaire)

• maintien à tout prix dans la zone euro, donc pas de dévaluation possible, et donc aucune possibilité de relance
• succession de plans d'austérité plus drastiques les uns que les autres (pour pouvoir continuer d'emprunter ...)

Conséquences:

• récession galopante, chute du PIB, faillites en cascade, braderie de son patrimoine

Conclusion: il faut

• choisir entre consumérisme/endettement et productionisme/travail.
• fuir le crédit, surtout le crédit spéculatif.
• Conserver sa souveraineté monétaire.
  
  http://jt.france2.fr/20h/ 23/03/2012