À propos d'un « fait divers » ...

Le tragique décès de deux gendarmettes exécutées froidement dans l’exercice de leur fonction peut s’analyser de façon diverse:

Militaires tués au combat: vers la "parité".

Alors que la plupart des militaires tués au combat étaient jusque là de sexe genre masculin, la béatitude relativiste et multiculturelle vient en partie de corriger cette scandaleuse discrimination. Deux gendarmes de genre féminin viennent en effet par leur sacrifice prouver que les femelles peuvent comme les mâles mourir au combat. Nul doute que les féministes de tout poil en pâmoison devant les parités du genre se réjouiront de cette brillante « avancée égalitaire ».

La présomption d’innocence respectée

En intervenant de façon manifestement fort peu sécurisée, nos gendarmettes ont respecté à la lettre la fameuse présomption d’innocence qui veut qu’un malfrat multirécidiviste même violent est par essence une « victime de la société »: n’avait il pas d’ailleurs malgré son extrême violence avérée été remis en liberté peu de temps auparavant par la "justice" ? La sacrifice désormais banal (tout au plus auront-elles droit à un hommage national) de nos gendarmettes a évité une bavure autrement plus « problématique » pour nos gouvernants: celle du présumé innocent.

La sécurité mise à mal

L’application imbécile des deux préceptes précédents aboutit au brillant résultat que l’on sait.

• Qui va désormais assurer votre sécurité ?
• Comment prétendre assurer la sécurité des bien et des personnes si celle de ceux qui sont sensés nous protéger n’est pas assurée ?

Mais bon, de quoi vous plaignez vous ? Vous avez « voté » ? Alors arrêtez de râler, continuez de geindre et de courber l’échine ...