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4 juillet 2012

Les banlieues grouillent de kalachnikov

De Xavier Raufer suite à la tuerie à Lille :

"C'est simple à vérifier : tapez "Assassinat Kalachnikov" sur Google. S’affiche l'énumération des attaques commises en France avec cette arme de guerre, "environ 44 000 résultats".  Ainsi, l’usage en France de la kalachnikov par des bandits tient désormais de la routine. Comment en est-on venu là ? La faute à qui ? En 1999, de bonnes âmes occidentales ont jugé bon d'éliminer M. Milosevic, qui maltraitait son peuple et ceux alentours. Négligeant les cris d’alarme des criminologues, ces dirigeants naïfs ouvrirent alors la boîte de Pandore et la mafia albanaise se répandit en Europe. Les armes de guerre aussi - à Tirana, une kalach’ coûte 100 euros, dix à vingt fois plus en Europe. Ainsi débuta l’afflux d’armes de guerre en Europe. Récidive l'an passé : pour liquider l'inquiétant Mouammar Kadhafi (que nul ne regrette), on a notamment bombardé et éventré vingt arsenaux. Par centaines de caisses, un armement de tout type a ensuite traîné sur le sable, à disposition de qui voulait se servir. Résultat inévitable : peu après, ces armes étaient expédiées en Europe et vendues au milieu criminel. [...]

Mais au-delà des criminels immédiats, l'origine vraie de cette tragédie est intellectuelle. La faute incombe à ceux qui ont produit les diagnostics erronés en matière criminelle et interdit à nos dirigeants de voir assez clair, assez tôt. Car depuis la "génération 68", la pensée dominante en matière de criminalité, prise pour credo par nombre de médias et de politiques, est une "culture de l’excuse" véhiculée par de fort activistes "sociologues critiques". Depuis quarante ans, ces idéologues nous ont assuré qu’il n’y avait nulle vague criminelle, mais un simple "sentiment d’insécurité" propagé par des beaufs’ avinés. Par aveuglement idéologique, cette génération de "sociologues critiques" a purement et simplement nié le phénomène criminel.

Pire encore : les mêmes "sociologues critiques" et leurs complices médiatiques ont prétendu qu’il n’y avait pas de bandes mais de "malheureuses victimes de l’exclusion et du racisme". Que parler d’armes relevait du fantasme. Or des bandes, il y en a toujours plus et toujours plus violentes, et les banlieues grouillent désormais de kalachnikov. [...]"

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