Pourquoi le racisme anti blanc reste impuni

En théorie, l'insulte à l'encontre des blancs peut être punie par la loi. Mais dans la pratique, ce genre de cas est extrêmement rare, voire jamais vu. «Je ne suis pas au fait de toutes les décisions de justice prises en France, mais nous nous sommes déjà penchés sur la question et à ma connaissance, il n'y a jamais eu de décision de justice en ce sens», affirme l'avocate de la Licra.

Du côté de la police nationale, on explique que dans l'absolu, les policiers qui traitent les affaires peuvent avoir connaissance de dimensions raciales dans des cas de violences ou d'injures contre des personnes blanches, mais qu'on «n'opère pas de dichotomie sur les plaintes pour injures raciales» dans les statistiques.

Et du côté des tribunaux? Le tribunal de grande instance de Nanterre confirme, après recherche, ne pas avoir retrouvé de trace d'affaires où des plaintes dans ce sens ont été déposées. Même circonspection du côté du TGI de Bobigny: «Il n'y a pas eu d'affaires de ce type à ma connaissance, explique-t-on au bureau du procureur. Ce type de racisme existe peut-être, mais ça ne semble pas déboucher sur des plaintes .»

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Deux explications donc à l'ignorance ou la négation du racisme anti blanc

1. contrairement aux minorités cajolées par l'esprit de repentance éternelle, les blancs injuriés ne posent quasiment jamais plainte, par peur des représailles et quasi certitude que leurs agresseurs ne seront pas ou peu poursuivis
2. il n'y a dans ce pays toujours pas d'association antiraciste susceptible de relayer (et encore moins de poursuivre) ce type de racisme.