Dans le premier, le journaliste, Didier Hassoux, nous en apprend de belles. L’arrivée massive de clandestins (nouveaux étrangers en situation irrégulière dans le langage Canard Enchaîné) risque de mettre, cet hiver, la politique d’hébergement d’urgence dans l’impossibilité de fonctionner en région parisienne. Selon l’auteur de l’article, en Seine-Saint-Denis, il y aurait 7.000 sans-papiers recensés au 31 juillet 2011, et, un an plus tard, 1000 de plus, soit une progression de 15 %. Les malheureux nouveaux venus, certainement conseillés judicieusement, avaient occupé, non pas une mosquée, mais la basilique de Saint-Denis.
Pas question de les expulser, Matignon, ne voulant pas froisser l’Union européenne. Ayrault a donc demandé à Duflot de trouver des solutions. Il leur a été proposé un lieu d’hébergement dans le Val d’Oise. Là encore, sans doute fort bien conseillés par des associations financées par nos impôts, les clandestins ont refusé, expliquant que cela était trop loin de Paris. Ils ont d’autre part exigé de demeurer ensemble. Bon prince, la République leur a trouvé la solution : un hôtel trois étoiles, à 150 euros la nuit, près du grand Stade ...