Dézingage pour tous !

L'un des arguments du mariage pour tous veut que son contraire constituerait une discrimination selon l'appartenance sexuelle. On mesure ici l'aberration à laquelle ont conduit les lois dites antiracistes, et au nom desquelles on aboutit, comme on pouvait s'y attendre, à cette négation du simple bon sens: la discrimination, qui est qu'on le veuille ou non la première des libertés du vivant !

On en arrive ainsi en l'espèce à la négation aussi acharnée que totalement débile de la différence entre les sexes, pourchassée jusque dans le vocabulaire (parents 1, parents 2 à la place de père et mère, déja en place dans les livrets de famille alors que la loi n'est pas encore votée) et la façon de s'habiller ou de se divertir (invasion de l'unisexe obligatoire dans tous les domaines) ! L'argument fallacieux d'un droit surajouté à celui des hétérosexuels débouche en fait sur une uniformisation parfaitement artificielle et totalitaire de type soiviétoïde (avec la même police et la même grisaille de la pensée unique politburotisée) de la société.

Le plus comique dans cette affaire est le télescopage inévitable de droits supposés universels, et en fait parfaitement contraires: la récente affaire de la punition infligée pour signe de croix lors d'une visite d'une église dans un cadre laîc en est un exemple, l'obligation de laïcisme se heurtant à celle du respect des rires religieux. L'enfant catholique d'une école laïc visitant une église dans ce cadre laïc a ainsi à la fois le devoir laïc de ne pas faire le signe de croix et l'obligation religieuse de le faire, obligation que l'on doit respecter ... au nom du respect des rites. On souhaite bien du plaisir aux juristes de cet asile de fous qu'est devenu l'hexagone