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4 février 2013

Féminisme, l'autre TOTALITARISME

Alors que l'article 1 sur le mariage homosexuel est passé comme une lettre à la poste, il est temps de s'interroger sur comment on en est arrivé là, et surtout ce qu'on a pas vu ou pas vouloir voir venir. Même les trés tolérants cathos commencent à oser une analyse politique de la chose ...

"Bientôt, l’homosexualité deviendra une vertu ; la pédophilie, une maïeutique ; la procréation médicalement assistée, un acte de compassion ; l’avortement, une norme d’hygiène publique ; les couples hétérosexuels perdront leur propre identité : ils ne seront plus mari et femme, ils seront des époux non identifiés ou seulement des partenaire ; la famille sera un souvenir archaïque : terminée l’ère des papas, des mamans, des grands-parents, des oncles, des tantes, des cousins, des cousines ; ces mots disparaîtront et du Code civil et du dictionnaire ; la famille disparue sera remplacée par un micro melting pot : l’enfant sans père ou sans mère sera confié à un groupe parental avec un parent n°1 ou un parent n°2 et d’autres sous-parents ; quel nom lui donnera-t-on ? : celui du parent n°1 ou du parent n°2, ou, comme en Suède, un vague pronom neutre (ceci ou cela) ! Et à quel homme se rattachera l’enfant ? L’homme responsable de sa conception, l’homme dont il portera le nom, le troisième qui a bien voulu assumer les frais de scolarité en guise d’éducation ou le quatrième qui, pendant un temps, vit avec la mère ? Et de quelle mère s’agira-t-il ? De celle qui a donné l’ovocyte, de celle qui a assumé la gestation et donné naissance à l’enfant, de celle qui en a pris la charge et l’a éduqué ou d’une quatrième qui assume, auprès de l'enfant, une tâche de nourricière ? Et quand il n’y aura plus que des femmes ou que des hommes dans l’entourage de l’enfant, à qui se rattachera-t-il : à l’homme n°1 ou à l’homme n°2 ? À la femme n°1 ou à la femme n°2 ?

C’est le monde de la libération sexuelle ! On peut se demander sérieusement comment on en est arrivé là ? On n’y a pas fait attention, car on les prenait pour un groupe d’excitées déboussolées, mais nous devons ce beau gâchis à la montée d’un certain féminisme. Ce féminisme inspiré d’une idéologie trotskyste. Ce féminisme est venu par vagues ! Examinons-en, brièvement, la montée".

Puis l'auteur analyse trois vagues du féminisme qui ont déferlé jusqu'à nous

  • 1ère vague - les suffragettes (revendication des droits de la femme en tant que femme)
  • 2e vague - la femme mystique : rendre la femme sexuellement libre
  • 3evague - les « gender studies » (libérer le plaisir du sexe)

avant de conclure : 

« Ces excitées déboussolées »

Ces femmes ont réussi là où Marx et Lénine ont échoué. Le communiste marxiste ou léniniste n’a jamais réussi ce que le féministe a réussi. Le capitalisme dure encore et, déchaîné, il est menaçant pour l’équilibre économique mondial. Les révolutions socialistes n’ont pas réussi à le soumettre. Mais les révolutions féministes sont en train de changer le monde. La contraception, l’avortement, l’homosexualité, les comportements sexuels autrefois qualifiés de « déviants » sont maintenant des acquis devenus intouchables. Les institutions sociales plient devant leurs exigences. La binarité des genres est dépassée !

Non seulement il n’y a plus le « genre homme » et le « genre femme », mais il n’y a plus de gender qui tienne compte d’une sexualité du corps. Agir selon la sexualité du corps est une option libre de droits et selon le goût du jour ! Il est possible de se procurer tous les plaisirs en utilisant le corps comme cela plaît. Il n’y a qu’à apprendre les techniques ! Ce qui est nouveau, ce n’est pas que ce soit possible. Ce qui est nouveau, c’est que cela soit devenu le fondement du « normal », le guide social de la liberté.Si le corps est ainsi désexualisé, désidentifié, il est logique de s’attaquer aux institutions. À commencer par le mariage. Et cela est intouchable !

Quand Christiane Taubira nous parle de « justice » et d’égalité de droit envers les lesbiennes et les homo, elle dissimule l’idéologie dont elle s’inspire. Il ne s’agit pas de rétablir la justice ou de corriger une injustice. Derrière ce projet de loi, il y a toutes les pressions des associations, tous les mouvements plus ou moins proches du marxisme trotskyste et de ses théories de « libération » de la femme16 qui s’inspirent des idées que l’on vient d’analyser. Derrière ce projet, il s’agit de faire passer l’idéologie du féminisme de Pékin qui définit une femme sans sexe, une conjugalité sans altérité, un enfantement sans complémentarité, et une famille sans paternité ou sans maternité.

Quand la ministre du Droit des Femmes17, Najat Vallaud-Belkacem, a présenté le « mariage pour tous » comme une « avancée » lors d'une visite dans un collège du Loiret cet automne, en disant que « cela va permettre plus d'épanouissement, plus de liberté, plus d’égalité dans la société », elle se réfère à la même idéologie. Judith Butler aurait pu tenir le même discours et avec plus de hauteur ! C’est en ce sens que ce projet de loi est une supercherieL’égalité dont il se réclame est celle du féminisme marxiste trotskyste.

Ce féminisme a instauré un terrorisme culturel qui risque d’être pire que celui des polices secrètes des régimes totalitaire, il faut aussi en prendre conscience. Il nous met dans la peur de la peur. Nous avons peur de l’homophobie ! Peur d’aller contre le progrès de la civilisation, peur de retarder la marche de l’Histoire. Nous avons peur de faire le jeu de l’aliénation ! Nous avons peur d’être des tyrans et des totalitaires rétrogrades et obscurantistes. Et cette peur se nourrit de notre propre système de valeurs. Car nos valeurs nous enseignent, à juste titre, le respect des personnes. Mais respecter les personnes n’est pas consentir à toutes les théories qui en détruisent la dignité ! Quand le ministre de l’Éducation tance le secrétaire général de l’enseignement catholique au nom de la liberté des consciences, il y a de quoi rire ou pleurer ! Le respect de la liberté des consciences supposerait alors de recevoir, sans mot dire, ce que l’État propose comme la Vérité incontournable. Le contrat avec l’État pour la rémunération des professeurs est-il un contrat qui achète les consciences et qui les oblige à se taire ?

Il nous faut réagir en profondeur. Car si nous ne nous ressaisissons pas, nous perdrons la boussole ! Et nous deviendrons nus !"

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