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30 octobre 2013

Vers une dissolution de l'Assemblée nationale ?

Hypothèse sérieuse selon Minute :

"Hollande croit-il vraiment qu’il peut recoller les morceaux d’une majorité en loques et retrouver la confiance des Français par un simple remaniement ? Sans électrochoc ? On ne mène pas un pays en crise sociale et identitaire par une motion de synthèse. Il n’a, à vrai dire, dans cette option minimaliste, qu’une possibilité: installer à Matignon son ennemie intime Martine Aubry – qui est la seule, au PS, à avoir l’autorité pour faire régner, si ce n’est la concorde, du moins l’ordre dans la majorité et à pouvoir donner une cohérence à l’action gouvernementale. Sinon, François Hollande va devoir dissoudre l’Assemblée nationale.

En décembre 2012 déjà, au micro d’Europe 1, Patrick Buisson, le principal conseiller de Nicolas Sarkozy, avait lâché: « On a la conjonction d’une impopularité chronique et d’un vote-sanction à l’égard du Parti socialiste. Cette conjonction renvoie à une faiblesse structurelle: la base électorale de François Hollande est très étroite. On ne peut pas gouverner durablement dans ces conditions. Le schéma de la dissolution de l’Assemblée nationale devient de plus en plus probable, sinon inéluctable. » Deux fenêtres de tir se présentent à lui: après les élections européennes et… entre les élections municipales et les élections européennes, la Constitution exigeant un délai de vingt à quarante jours entre la dissolution et le nouveau scrutin. Son atout : ni l’UMP, ni l’UDI allié ou pas au Modem, ni le Front national ne sont prêts pour affronter des élections législatives. Le PS, lui, malgré ses divisions, a les candidats, l’argent et les réseaux territoriaux. Avec un PCF qui ne peut pas se permettre de partir seul au combat, de même que les Verts, le PS, en raison du mode de scrutin, peut encore obtenir une majorité relative. Le préalable est quand même de mettre, à la tête du PS, un premier secrétaire qui sache mener une bataille électorale. Le remplacement d’Harlem Désir sera un premier signe de la décision du chef de l’Etat. Et puis François Hollande ne court aucun risque. Quoi qu’il arrive, il restera en fonctions. Si la droite l’emportait, ferait-elle mieux? Rien n’est moins sûr. Il ne lui resterait plus qu’à attendre 2017 pour y affronter… Marine Le Pen."

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