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6 février 2014

Rions un peu avec les "assistés" sexuels ...

Le conseil de l’Ordre des médecins de la ville de Paris s’est retrouvé d’emblée sur la sellette aux assises de Paris lors de la première journée du procès du Dr André Hazout qui était consacrée à la personnalité du praticien. Ce gynécologue spécialiste de la PMA est poursuivi pour viols et agressions sexuelles sur sept patientes, une nouvelle victime s’étant constituée partie civile à l’ouverture du procès.

Interrogé sur sa vision du dossier, le médecin a reconnu « des gestes inadéquats » et des rapports sexuels « consentis » avec certaines de ses patientes. « Je n’ai jamais ressenti de réticence », a-t-il assuré.

Classement vertical

Dans la matinée, l’audience a surtout été marquée par la mise en accusation du conseil de l’Ordre, chargé de veiller au respect de la déontologie médicale. L’institution avait été condamnée par la cour administrative de Paris pour ne pas avoir réagi pendant de nombreuses années à des plaintes de victimes du Dr Hazout.

« Je trouve surprenant que le conseil de l’Ordre ait l’impudence de vouloir se constituer partie civile », a lancé l’avocat de l’une des victimes, Me Georges Holleaux. « Avant que ma cliente dépose la première plainte devant la justice en 2005, le conseil avait déjà reçu des plaintes depuis 1988 et il s’est borné à un classement vertical considérant qu’il ne s’agissait pas de plaintes mais de doléances. »« Le conseil n’a pas fait son travail, n’a pas exercé son autorité, n’a pas mis de l’ordre dans ses troupes. C’est votre défaillance qui pendant 16 ans n’a pas permis de mettre un terme aux pratiques du Dr Hazout », a-t-il martelé.

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