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7 septembre 2014

Économie: ce qu'on ne vous dit pas ...

En ces temps de débâcle politico économique généralisée, on voit refleurir les bons vieux débats sur l'économie de papa: faut il faire une politique de relance et si oui comment ? Les deux bonnes vieilles écoles archéo-théoriciennes s'étripent à qui mieux mieux sur cette  question binaire: faut il privilégier une politique de relance par l'offre ou par la demande ? Quelques rappels pour les néophytes:


Avant tout, personne évidemment ne se pose la question de savoir à quoi sert une politique de croââssance -par définition "infinie"- dans un monde "fini", question pourtant de plus en plus existentielle (au sens propre) pour l'espèce humaine, et pour laquelle au contraire une politique de décroissance semblerait autrement indiquée, à commencer par la décroissance démographique. Mais passons ...

Voyons maintenant un exposé sommaire de ces deux écoles

 1) les économistes favorisant une politique de la demande, qu'on trouve généralement plutôt à gauche de l'échiquier politique, soutiennent la relance de la croissance, par l'endettement de l'Etat. L'idée étant de créer un cercle vertueux : relancer la croissance finira par rembourser la dette contractée par l'Etat. Foutaise évidemment, pour au moins deux raisons

- la croissance ainsi "relancée" n'a jamais permis de rembourser quoi que ce soit, bien au contraire, d'où les plans d'austérité qui ont toujours suivi ces plans de relance.
- emprunter pour mieux rembourser, fallait y penser ! Il ne viendrait nullement à l'esprit de ces brillants économistes surdiplômés que la meilleure façon de rembourser un emprunt est de ne pas le souscrire: recourir à l'emprunt ne fait qu'enrichir les prêteurs. Les citrons sur-pressés que nous sommes en savent quelque chose ...

2) les tenants de la politique de l'offre, et donc de l'austérité, prônent quant à eux la méthode inverse : resserrer les cordons de la bourse de l'Etat, afin de diminuer son endettement, et privilégier un allégement de la fiscalité des ménages et des entreprises, supposé aider à relancer l'activité. Là encore, il ne viendrait à l'esprit de ces brillants économistes que la meilleure façon d'alléger la fiscalité des ménages et des entreprises est de ne pas l'établir au départ, ou du moins le moins possible. Cette approche a toutefois contrairement à la précédente le mérite d'une certaine cohérence "budgétaire". Mais:

- dans la mondialisation heureuse du Nouveau Désordre Mondial, elle se heurte au fait qu'elle nous oblige à nous aligner sur les pays qui ont la fiscalité la plus basse, voire pas de fiscalité du tout, et donc ... pas de système social. Mais ça, on ne vous le dit pas.
- De plus, une fois cet alignement opéré, on se retrouvera inévitablement à devoir opérer d'autres ajustements toujours plus contraignants, la croââssance retrouvée s'opérant aux dépends de celle des autres qui devront ajuster à leur tour etc etc ... jusqu'à décroââtre tous ensemble et dans la douleur. Mais ça non plus, les théoriciens ne vous le disent pas.

Bref, ne vous laissez pas bourrer le mou par les "zéconomistes" de gauche comme de droite: ils sont encore plus nuls que vous !

Ou carrément menteurs ...

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