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25 février 2015

La convergence des catastrophes: iceberg en vue

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08a-FayeAprès les attentats terroristes – ou plutôt les actes de guerre – perpétrés à Paris puis à Copenhague, et qui font suite à d’autres, notamment à Toulouse et à Bruxelles, tous commis par de jeunes arabo-musulmans contre des cibles semblables, on s’aperçoit que leur rythme s’accélère. Il faut donc s’attendre à une multiplication de ces actions et au final à l’éclatement sur le territoire français et celui de nos voisins européens d’un véritable ”djihad”. Examinons d’abord les causes de cette aggravation prévisible, les signes avant-coureurs de la guerre, avant de prévoir des scénarios possibles.

Causes d’une multiplication probable des opérations terroristes islamiques.
   

1°) L ‘augmentation constante de la population musulmane du fait de l’immigration incontrôlée  s’ajoute à une radicalisation générale islamique. Les masses de manœuvre prêtes à passer à l’action (insurrections ou attentats) sont donc toujours plus nombreuses. De plus, on note, dans tous les attentats, que les jeunes assassins sont tous, même chez nos voisins européens, des délinquants repris de justice de droit commun. Ils ne sont pas du tout désocialisés ou exclus, mais habitués aux exactions violentes et fanatisés, pour beaucoup en prison.

2°) On observe, dans la jeune population arabo-musulmane ou afro-musulmane une radicalisation anti-française, anti-occidentale, anti-européenne et anti-juive. Une idéologie (très simpliste mais très efficace) est née, à la fois affirmative et vengeresse, qui trouve dans l’islam une bannière et un marqueur identitaire  agressif. Le racisme anti-blanc et anti-juif, comme la francophobie et la haine de l’”Occident” et du christianisme se développent, dans la confusion mentale la plus complète selon certains ; en réalité selon une logique implacable même si elle est simpliste ; ils constituent le soubassement psychologique de ces comportements compulsifs mais par ailleurs dirigés et manipulés par les idéologues d’un djihad mondial.     

3°) Une frustration est apparue non pas du fait de l’exclusion mais d’un complexe d’infériorité. Retournement : plus ils sont aidés, plus ils haïssent et se plaignent. À ce ressentiment se mêle un désir de conquête et de revanche. Cette fracture est ingérable. Il est trop tard pour envisager la moindre intégration ou la moindre assimilation. Toute cohabitation pacifique est devenue impossible. Le mythe pluriethnique du ”vivre ensemble” a été forgé par des élites urbaines (politiciennes et journalistiques) qui vivent entre elles.   

4°) Une partie notable de la jeune population immigrée musulmane – on l’a vu en France et au Danemark  – soutient implicitement ou explicitement les assassins djihadistes ”martyrs”.  Même chez ceux qui paraissent parfaitement calmes et intégrés. Ce qui offre une sorte de base arrière, de logistique et un puissant encouragement. Le sentiment de participer à une guerre collective exaltante de revanche, de justice et de conquête est un puissant facteur de passage à l’acte. 

5°) Le durcissement et l’extension de la propagande djihadiste mondiale, amplifiée par les médias et Internet, relayée par les prêches des mosquées, illustrée par les exemples fascinants des exactions barbares  des djihadistes en Syrie, en Irak,  au Mali, en Libye, au Nigéria, multiplient les vocations et surexcitent de jeunes cerveaux dont l’intelligence n’est pas  la marque de fabrique.   

6°)  S’ajoutent à ces facteurs la présence en Syrie et en Irak, dans les rangs de l’EI de milliers de jeunes immigrés musulmans dont beaucoup vont revenir en Europe aguerris et fanatisés, barbarisés. Sans oublier le phénomène de compétition entre assassins djihadistes, chacun voulant concurrencer et dépasser le précédent attentat dans l’horreur. 

7°) N’oublions pas non plus l’encouragement au djihad islamique provoqué par les réponses faiblardes et complexées des gouvernements européens, sans vraie riposte sérieuse : les manifestations monstres du 11 janvier (”Je suis Charlie”) avaient un côté ”bisounours” risible. L’agresseur, qui se présente par ruse comme la victime (un des fondamentaux de l’islam) est excité par la faiblesse de celui qu’il agresse.

8°) Le laxisme judiciaire de la Garde des Sceaux, Mme Taubira, protège autant les délinquants de droit commun que les terroristes djihadistes, sur lesquels elle manifeste un silence assourdissant. Le judiciaire est en France le maillon faible de la lutte antiterroriste. Est-ce parce qu’on est paralysé à l’idée d’aller mettre son nez dans les milieux musulmans et dans les ”cités”, citadelles de l’insurrection et des attentats ? C’est peut-être une réponse. En tout cas, le volet pénal antiterroriste est ridiculement faiblard. Les magistrats antiterroristes sont débordés et en sous-nombre, comme les officiers de police judiciaires affectés à cette tâche, 200 seulement, alors qu’il en faudrait le double ou le triple. Les moyens affectés aux enquêtes financières contre l’opposition de droite et la surveillance des délinquants sexuels sont incomparablement plus importants que ceux mis en œuvre contre les djihadistes potentiels ou avérés ! Les procédures d’enquêtes judiciaires antiterroristes, selon le procureur de la République de Paris, François Molin, sont dangereusement et scandaleusement entravées, notamment sur le plan des écoutes téléphoniques et du renseignement informatique.

Plus grave : les juges antiterroristes alertent sur les sorties de prison prématurées (moins de la moitié de leur temps d’emprisonnement !) d’individus dangereux, par ailleurs condamnés à des peines ridiculement faibles… Les ruptures de contrôle judiciaire ne sont pas sanctionnées. Les prisons passoires (téléphones portables présents dans les cellules) sont des centres de radicalisation. Les terroristes bénéficient d’un système d’exécution et de réduction des peines aligné sur le droit commun qui est déjà l’un des plus laxistes du monde. La Cour européenne des Droits de l’homme, qui est la meilleure amie des délinquants de droit commun est aussi la meilleure alliée des apprentis terroristes et des djihadistes. D’autre part, les services de renseignement sont dépassés et entravés dans leurs investigations. Tout cela signifie qu’un sentiment d’impunité se répand comme une trainée de poudre aussi rapidement que la radicalisation islamique. Autrement dit, tout cela encourage la préparation d’actes terroristes puisque d’une part les suspects sont mal surveillés et que d’autre part, les délinquants  susceptibles de passer à l’acte ont été punis avec mollesse et mansuétude et sont mal suivis, comme on l’a vu avec les frères Kouachi et Coulibaly.

Les signes avant-coureurs d’un affrontement majeur

Très grave et très inquiétant : un nombre important d’adolescents exaltés, déboussolés, et prêts au djihadisme, a été repéré, dont un tiers, selon la PJJ (Protection judiciaire de la jeunesse) sont des convertis ( !) ; ce qui en dit long sur l’état des valeurs de notre société et sur l’état de délabrement des notions de ”France” et de ”république”…Plusieurs sont partis combattre en Syrie pour l’EI (Daech). Selon Alain Dru, secrétaire général de la GCT-PJJ «  le radicalisme est rarement un phénomène qui s’enkyste, il y a des passages à l’acte extrêmement rapides ». Ces adolescents, embrigadés et fanatisés par une propagande islamique et djihadique contre laquelle l’État français est complètement impuissant, sont appelés à devenir des éléments de choc. Certains sont prêts à mourir, persuadés d’entrer dans le ”paradis d’Allah”.

Il faut évoquer un contexte idéologique mondial islamique qui, indépendamment des innombrables luttes internes à l’islam, construit un véritable programme de guerre contre nous, sans faire dans le détail. Cette propagande est d’une redoutable efficacité. Par exemple, la bible des djihadistes est un livre islamique traduit en français en 2009, « Gestion de la barbarie ». Il prône une utilisation rationnelle de la barbarie terroriste pour créer un chaos, un état de sauvagerie qui « poussera les régions livrées à la terreur à faire appel aux djihadistes. Ils appliqueront alors la charia, étape finale vers le califat », écrit Frédéric Pons (Valeurs actuelles, 12-18/02/2015). Ce manuel, étudié à Harvard, est pris très au sérieux par le centre anti-terroriste de l’armée américaine à West Point qui note : « ces travaux djihadistes sont intelligents, (et diaboliquement intelligents), ce sont des manuels d’insurrection globale rédigés par des penseurs particulièrement doués. » Ils sont « la meilleure des sources pour comprendre la nature intrinsèque du mouvement djihadiste » Ce manuel, qui récuse la distinction entre ”islam” et ”islamisme” (cette distinction étant une des causes de l’aveuglement des démocraties européennes) ne cache pas que le but est la submersion de l’Occident, en tout premier lieu l’Europe ramollie, vieillissante et envahie par l’immigration. Joshua Mitchell, professeur de théorie politique à l’université Georgetown (Washington) explique : « ces mouvements ne laissent pas place au pluralisme, au doute, au compromis ; ils ne respecteront pas les lois de la France ni d’aucune autre nation. Ils submergent et détruisent et ne laissent rien d’indépendant d’eux ». (Le Figaro, 04/02.2015) 

On constate depuis quelques années en France un inquiétant phénomène devant lequel l’État est impuissant : la radicalisation salafiste des mosquées. On dénombre aujourd’hui 89 mosquées salafistes et 40 autres seraient sur le point de basculer. C’est le signe d’un climat général de durcissement et de montée aux extrêmes chez les musulmans de France, surtout les jeunes, qui ne pourra déboucher que sur une explosion. De même, on estime à 5.000 les ”djihadistes potentiels” installés sur le territoire. Par rapport au nombre de musulmans, Philippe Huneman, chercheur au CNRS estime que « c’est statistiquement insignifiant » (revue Philosophie, mars 2015) pour étayer sa thèse selon laquelle l’islam n’est pas une menace. Raisonnement stupide. Au contraire, 5.000 fanatiques prêts à en découdre, c’est déjà énorme, et leur nombre ne fait que croître. 5.000 combattants, en outre soutenus ou aidés par des milliers de coreligionnaires, cela suffit à amorcer une sanglante guerre civile.

Né au Danemark, le tueur islamique de Copenhague, Omar el-Husseini, 22 ans, d’origine palestinienne, était un repris de justice qui s’était radicalisé en prison. À son enterrement le 20 février, après avoir été abattu par la police, on dénombrait dans le cimetière musulman de Brondby, 500 personnes venues lui rendre hommage ! Ce détail est assez effrayant et confirme que dans toute l’Europe (notamment, Grande-Bretagne, France, Bénélux, Danemark, Allemagne…) les djihadistes sont soutenus par une fraction de la population musulmane immigrée, entrée dores et déjà en sécession, prélude à l’insurrection.

Dans une mise en scène sanglante et symboliquement très forte, les djihadistes de Libye (qui se réclament de Daech qui les soutient) ont égorgé des dizaines de chrétiens coptes égyptiens sur une plage, les victimes agenouillées en direction de Rome, de l’autre côté de la Méditerranée, représentation de l’Occident chrétien. À cette menace symbolique, ils en ont associé une autre, très concrète : celle de laisser 500.000 migrants – musulmans à 95% – traverser la Méditerranée vers l’Italie et l’Europe. Comme quoi, dans leur esprit, dont le raisonnement est parfaitement cohérent, il s’agit bien de favoriser un processus d’invasion arabo-afro-musulman de l’Europe associé à un djihad, une guerre ethno-religieuse entamée sur notre sol. Ils savent que la réponse européenne (Droits de l’homme !) est de laisser entrer tout le monde, comme le démontre l’attitude de l’Italie, avec la bénédiction du Pape.

Ahuris, déboussolés, les politiciens qui dirigent l’Union européenne et ses pays membres ne veulent pas voir cette menace, se mentent à eux mêmes, se bouchent les yeux. Ils préfèrent se focaliser sur leurs fantasmes inconsistants : la diabolisation de Poutine et la russophobie. Beaucoup plus lucide est le général Al-Sissi, le nouveau raïs d’Égypte, certes un dictateur nationaliste (et après ?) qui a éliminé les Frères musulmans et qui protège les chrétiens. Il a fait bombarder des positions djihadistes en Libye après les assassinats des coptes égyptiens. Il a déclaré, en substance que « ce qui se passe en Libye va menacer l’Europe et en particulier la France » par le double risque d’un déversement migratoire et de l’exportation de terroristes djihadistes. (1) Le problème, c’est qu’au sein des pays musulmans (tout comme en France chez les immigrés) une partie des masses est gagnées par une fanatisation et une exaltation en faveur de l’islam radical, en dépit de l’épouvantable barbarie des djihadistes, au Moyen-Orient, en Libye, au Mali, au Nigéria… 

Ce sont d’ailleurs souvent certains Arabo-musulmans qui sont les moins complexés et les plus lucides sur ce qui se passe. Par exemple, Waleed Al-Husseini, auteur de Blasphémateur ! Les prisons d’Allah (Grasset). Il a été torturé dans les geôles de l’Autorité palestinienne (dont on cache la véritable nature, qui est celle d’un État islamique totalitaire, pseudo laïque et théocratique) pour apostasie et athéisme revendiqué. Grâce à l’intervention de la France, il est libéré et obtient en 2012 un visa. Arrivé en banlieue parisienne, il est sidéré, effondré, et met en garde contre la progression de l’islam totalitaire dans un Occident désabusé et sans valeurs : « des milliers d’hommes et de femmes étouffent dans certains pays et dans certaines banlieues ou quartiers des villes européennes régis par l’islam ». Son livre décrit l’arriération de ce monde islamique, sa cruauté, sa naïveté mais aussi sa « duplicité ». En Seine-Saint-Denis « on se croirait dans un pays islamique ». Il note la rupture totale et volontaire des jeunes musulmans avec les lois françaises détestées, avec la culture démocratique ; il remarque le poids croissant des imams étrangers, qui émettent des fatwas et incitent à l’hostilité et à la subversion : « les immigrés sont appelés à se rebeller contre la loi républicaine. Ceux qui s’y soumettent le font parfois par opportunisme, la fameuse taqiya, ou l’art de la dissimulation ».

Les scénarios de la guérilla, des émeutes  et du terrorisme

Nous allons vivre sous peu la conjonction de plusieurs facteurs, en France d’abord, mais dans toute l’Europe de l’Ouest. Passons en revue tous ces éléments qui peuvent déboucher sur une situation insurrectionnelle hors contrôle.   

1°) Les attentats et les attaques de faible intensité (moins de 10 morts) contre des cibles diverses vont se multiplier, à l’image de ce qui s’est produit récemment. En plus des cibles juives, de la police, de l’armée, des cibles chrétiennes vont être visées. Soit par attaques ”artisanales” à l’arme blanche, à l’arme à feu ou par armes de destination (voitures-bélier jetées dans la foule, etc.), soit par explosifs plus élaborés. Les auteurs pourront être des ”loups solitaires” ou de petits groupes agissant dans l’amateurisme improvisé.

2°) Nous allons aussi voir apparaître, contre les cibles précitées, des attentats plus professionnels et préparés et nettement plus meurtriers (entre 10 et 100 morts).  Il pourra s’agir de terrorisme à l’état pur, non ciblé, c’est-à-dire contre des zones à forte concentration de population. Sur Internet, circulent des instructions djihadistes, détaillées, pour des attentats contre la France, visant les  sites touristiques, les grands magasins, les lieux symboliques. L’EI (Daech) diffuse une publication en ce sens, en français. Il faut donc s’attendre, comme en Irak aujourd’hui, à l’extension de ce sport : attentats à la bombe déposée, au kamikaze vêtu d’une ceinture d’explosifs ou à la voiture piégée. Une campagne d’attentats simultanés est possible pour créer des effets de panique et de sidération.

3°) L’hypothèse d’un attentat terroriste géant (plus de 1.000 morts) comme celui du 11 septembre 2001 contre un pays européen (la France étant le pays le plus à risque) est moins probable, du fait de difficultés logistiques, mais parfaitement envisageable. Il ne fait aucun doute que des groupes terroristes djihadistes réfléchissent à un nouveau ”11 septembre” et le préparent. En ce moment même. Les cibles sont très nombreuses.

4°) Ce qui nous pend aussi au nez, c’est l’éclatement d’émeutes et d’insurrections violentes simultanées sur divers points du territoire, sous un prétexte qui peut survenir à tout moment, accompagnées d’assassinats, d’incendies, d’attentats, de pillages et d’actes de guérilla urbaine impliquant des armes de guerre, avec un encadrement déterminé de moudjahidines aguerris. Les forces de l’ordre seront submergées et il n’est pas évident que l’armée française d’aujourd’hui ait les moyens, les capacités et la préparation psychologique pour y faire face. Émeutes insurrectionnelles + attentats terroristes aveugles + assassinats ciblés. L’équation est simple. Elle peut aboutir à deux solutions.      

Les deux hypothèses : soumission ou reconquête

La première, positive, provoquerait une révolte générale des Français et un changement de paradigme, c’est-à-dire une acceptation de la réalité de la guerre et de l’impératif de désigner l’ennemi – et de le traiter. Autrement dit la volonté de combattre et de mener une contre-offensive. Celle-ci supposerait évidemment un arrêt immédiat de toute immigration, un mouvement de ”démigration” et de règlement définitif du problème de l’islam en France. Autrement dit, des mesures révolutionnaires seraient alors possibles grâce au réveil qui résulterait d’une guérilla déclarée.

La seconde hypothèse serait celle de la catastrophe et de la soumission. C’est exactement ce que programment les forces actives et réfléchies qui veulent islamiser et conquérir la France, en misant sur la veulerie des élites et des autorités, sur le fameux ”syndrome de Stockholm”. Cette  stratégie de la tension et de la guérilla aura pour but d’intimider et de faire céder les autorités, selon le chantage suivant : ” si vous voulez que ça cesse et que le calme revienne,  si vous voulez la paix, associez-nous au pouvoir”.  La liste des revendications est longue : communes islamisées avec application de la charia ; place grandissante accordée à l’islam dans la législation nationale, en attendant patiemment qu’il prenne petit à petit le monopole ; accélération de la construction de mosquées ; modification des fêtes religieuses ; facilités accrues à une immigration musulmane, etc. 

Ce cauchemar repose sur le pari des djihadistes qu’il n’y aura pas une réaction de révolte mais de peur et de soumission. La stratégie de la tension vise à déstabiliser, à créer la peur, à faire céder, à pousser à négocier. Elle repose sur un binôme, tout à fait classique depuis de nombreux siècles dans la culture de l’islam, celui du double discours : d’un côté les djihadistes se livrent à des actes de guérilla, de harcèlement, de terreur, de barbarie ; de l’autre, de sages négociateurs ”modérés” font semblant de les désapprouver et de les condamner. Mais, pour faire cesser les exactions (et en les expliquant par l’ ”islamophobie”) ils exigent une place accrue accordée à l’islam, selon la tactique du grignotage. Jusqu’au but final : l’exclusivité totalitaire du pouvoir sur une population qui a vocation à devenir majoritairement islamisée. Déjà, on note des signes inquiétants de reculades, comme ce festival traditionnel annulé par une ville allemande parce que la municipalité avait décelé une menace d’attentats islamiques. Après l’immigration, première phase de l’invasion, le djihadisme terroriste est la deuxième phase – qui commence sous nos yeux – afin de créer la sidération et la peur, puis, comme conséquence, la reddition. Cette capitulation, Houellebecq l’a décrite dans son dernier roman Soumission où il sous-estime d’ailleurs le facteur ”guerre civile”. 

Pour conclure, deux points : tout d’abord, ce terrible scénario ne serait pas possible sans son facteur principal : l’immigration de colonisation en majorité musulmane qui continue dans l’indifférence ou avec la complicité de l’oligarchie et de l’idéologique dominante, immigration associée à un taux de natalité bien supérieur des populations immigrées. En second lieu, tous les ingrédients de la guerre civile ethnique  sont prêts. Le tonneau de poudre est là, il suffit plus que d’allumer la mèche. Il est terrible de devoir dire et supputer que ce sera peut-être là la seule chance d’un réveil et d’une reconquête.

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(1) Le nouveau raïs d’Égypte, le général Al-Sissi, renoue avec le nationalisme arabe traditionnel anti-islamiste. Il poursuit les Frères musulmans, dont il a liquidé le régime, installé après la ”révolution démocratique” qui avait renversé Moubarak. Pour défier les Etats-Unis, dont il mesure la catastrophique politique dans tout le Moyen-Orient qu’ils ont déstabilisé, il a passé commande d’avions Rafale français, avec une rapidité inouïe dans la signature du contrat. Tout le problème est de savoir s’il pourra tenir. Tout dépendra de ses résultats économiques sur le terrain.

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