Selon le Financial Times, les pays non membres de la zone euro, à commencer par le Royaume-Uni, auraient donc obtenu l'assurance de ne pas risquer de pertes sur le prêt à la Grèce, grâce à l'apport en garantie de profits réalisés sur les obligations grecques détenues par la Banque centrale européenne (BCE).
Les amendements évoqués ont constitué une concession substantielle faite à Londres qui insistait sur les garanties du remboursement de ses fonds en cas d'incapacité d'Athènes à rembourser la dette.
A la mi-juillet, la Commission européenne a adopté un accord sur le financement intérimaire de la Grèce. Il s'agit notamment de l'octroi d'un prêt de 7 milliards d'euros à 3 mois via le Mécanisme européen de stabilité financière, prêt qui n'est pas très bien vue par les pays non membres de la zone euro.
Les 28 pays de l'Union européenne participe à ce prêt en fonction de l'importance de leur population et de leur économie. La part du Royaume-Uni y constitue un peu plus de 15%, soit un peu plus d'un milliard d'euros.