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8 octobre 2015

C'est la curée: l'AFP à la rescousse des partis de contournement !

Résultat de recherche d'images pour Plusieurs responsables des Républicains, dont l'ancien Premier ministre François Fillon, et le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde, ont sévèrement condamné l'attitude de Marine Le Pen, qui a durement apostrophé François Hollande et Angela Merkel mercredi au Parlement européen.

La présidente du FN a mené la charge des europhobes, qualifiant notamment M. Hollande de "vice-chancelier de la province France" en présence du président français et d'Angela Merkel, qui s'exprimaient dans cet hémicycle 26 ans après une intervention similaire de leurs prédécesseurs, François Mitterrand et Helmut Kohl.

M. Hollande a indirectement répondu à la présidente du FN en mettant en garde contre le "retour aux nationalismes, aux populismes, aux extrémismes" sous les applaudissement de la majorité des eurodéputés.

"Si la France est en situation de dépendance aujourd'hui c'est en raison des mauvaises politiques qui sont conduites. Mais c'est inqualifiable pour une élue de la nation française de s'adresser au président de la République française dans ces conditions. Inacceptable. C'est une honte pour le pays et je trouve qu'elle se déshonore", a réagi l'ancien Premier ministre François Fillon sur LCI et Radio Classique.

Son ancien ministre Eric Woerth, délégué général au projet des Républicains, a quant à lui "eu honte pour pour Madame Le Pen" qui a "essay(é) de rabaisser la France".

"C'est mon pays. Je ne peux pas accepter". "J'aurais probablement applaudi François Hollande. J'ai trouvé cela surréaliste et j'ai eu honte, vraiment honte pour Madame Le Pen. Et en même temps, François Hollande est aussi responsable de cette situation à force de ne pas être président de la République", a insisté le député de l'Oise sur RTL.

De son côté, le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde a jugé sur Europe 1 "choquant et vulgaire, quand on prétend devenir présidente de la République, de chercher ainsi à humilier - on aime ou on n'aime pas François Hollande - mais à humilier notre chef de l'Etat devant des centaines de parlementaires étrangers. Quand on se prétend patriote, on n'humilie pas celui qui représente la France, on n'abaisse pas la France".

"Clairement, on voyait l'antiFrance parler. D'ailleurs, très franchement, à chaque fois que Marine Le Pen s'exprime c'est toujours pour aller soutenir des gens avec qui nous sommes en désaccord", a poursuivi M. Lagarde.

"J'ai été frappé aussi par la violence et la germanophobie de ce discours". "Je me suis demandé si madame Le Pen n'allait pas déclarer la guerre à l'Allemagne. Quand je regardais l'image de Madame Merkel et Madame Le Pen, je me disais que le casque à pointe allait bien à Madame Le Pen et certainement pas à Madame Merkel", a insisté le présent de l'UDI.

"François Hollande ne fait pas preuve habituellement de caractère mais hier il l'a fait et j'avoue que j'étais content qu'il remette à sa place la vulgarité, la brutalité et la germanophobie de Marine Le Pen", a-t-il conclu.

08/10/2015 09:26:42 - Paris (AFP) - © 2015 AFP


Magnifique de voir ces honorables politocards oser donner des leçons de "morale républicaine"; les mêmes qui toutes tendances confondues ont liquidé la démocratie en 2008 !

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Commentaires
K
Devant l'incapacité de l'Europe à réagir efficacement face à l'invasion étrangère programmée et camouflée en "pauvres réfugiés", il fallait bien un électrochoc pour tenter de réveiller les cerveaux embrumés des "technocrates" de Bruxelles incapables de prendre les décisions qui s'imposent devant cette situation... Notre "petit chef de guerre" a démontré son impuissance à diriger le pays et laisse ainsi la destinée de la France au bon vouloir de "dirigeants" que nous n'avons pas élu... Si c'est ça la démocratie, elle ressemble bougeront à la dictature !
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