Dérapage chez France Télévision

Dans un post diffusé sur les réseaux sociaux, une présentatrice du journal télévisé de Nouvelle-Calédonie 1ère a traité la députée Marion Marechal-Le Pen de « petite conne ». Dérapage chez France Télévision ?

Si la majorité des journalistes du groupe France Télévision respecte la déontologie qui incombe à leur profession, à quelques jours des élections régionales et alors que la pression s’intensifie du fait de la crainte que suscite la montée dans les sondages du Front National, les milieux proches de la gauche au pouvoir semblent se perdre dans le militantisme politique. Il en est en tout cas peut-être ainsi au sein de la succursale calédonienne de la chaîne de service public. Ce jeudi, Nathalie Daly, l’une des présentatrices du journal télévisé de 19h30 sur NC1ère, a insulté une députée sur Facebook. Il s’agit en l’occurrence de Marion Maréchal-Le Pen, la candidate actuellement en course dans la région PACA (Provence-Alpes-Côte-D’azur). Après la polémique sur le planning familial, la journaliste avait en effet partagé un photo-montage encourageant les électeurs tentés par Marion Maréchal-Le Pen à dessiner un petit cœur sur leur bulletin de vote afin de faire annuler celui-ci.

Un humour potache, souvent relayé par les militants politiques, qui n’a pourtant pas été du goût des internautes. Plusieurs personnes ont en effet reproché le parti-pris affiché de la journaliste et ce genre de méthodes jugées pour certains peu démocratiques. La journaliste leur a alors répondu « quelle détestait les fachos » ce à quoi un ancien élu du congrès Jean-Luc Régent lui a rétorqué « Qui sont les fachos ? Marine, Marion, le FN ? Plus personne ne croit à cette fable ». Les échanges se sont ensuite faits plus durs jusqu’à ce que la journaliste s’en prenne directement à Marion Maréchal-Le Pen en la traitant de « petite conne qui veut fermer le planning familial » et est « contre le mariage pour tous ». (1)

Une charte déontologique plus respectée ?

L’histoire n’est pas anecdotique attendu que non seulement les journalistes de France Télévision et de ses succursales se doivent, comme tous leurs confrères, de conserver une objectivité dans leurs propos mais aussi et surtout parce que les journalistes, en particulier ceux qui se targuent de posséder une carte de presse, ont l’obligation de respecter la « Charte d’Ethique Professionnelle des Journalistes ». Dans celle-ci, il est notamment spécifié que :

[Le journaliste] tient l’esprit critique, la véracité, l’exactitude, l’intégrité, l’équité, l’impartialité, pour les piliers de l’action journalistique ; tient l’accusation sans preuve, l’intention de nuire, l’altération des documents, la déformation des faits, le détournement d’images, le mensonge, la manipulation, la censure et l’autocensure, la non vérification des faits, pour les plus graves des dérives professionnelles [le journaliste] refuse et combat, comme contraire à son éthique professionnelle, toute confusion entre journalisme et communication et respecte les personnes (Charte d’éthique professionnelle des journalistes ; SNJ, 1918/38/2011)

Or, il y a quelques semaines, Nathalie Daly avait justement fait une déclaration publique lors d’un débat sur les médias au congrès de la Nouvelle-Calédonie dans laquelle elle expliquait que les personnes utilisant l’internet pour diffuser des informations ou pour traiter de sujets d’actualité ne pouvaient pas être qualifiées de « Journalistes » car ils ne respectaient pas cette charte de déontologie. À l’évidence, cela ne l’a pas empêché de confondre l’information et le militantisme tout en insultant un parlementaire de la République. On en tire les conclusions que l’on veut …

source

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(1) Outre cette nième preuve que les journalistes français sont en fait des militants de gauche, on voit accessoirement quels sont pour eux les vrais marqueurs de cette même gôche bobo

• le mariage pour touzes
• l'ultra féminisme

Le peuple laborieux ? Les travailleurs ? Les cochons de cotisants ? S'en contre foutent ! Mieux, ils les méprisent ! La démocratie ? A leur seul profit, sinon, ils ne la respecteront pas.