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11 janvier 2016

L'Europe n'est plus à prendre, elle est à ramasser

Afficher l'image d'origineDe toute évidence 2015 a donné lieu à une accentuation des phénomènes gravissimes auxquels l'Europe et en tout premier lieu la France sont depuis des décennies confrontées.

2015 ou l'accélération de l'Histoire

En Allemagne la dernière nuit de l'année a été douloureuse pour nombre d'Allemandes. Des centaines de personnes ont déposé plainte pour agression sexuelle. Ces agressions, accompagnées ou non de vol, ont eu lieu dans au moins cinq villes allemandes (ainsi qu'en Autriche et en Suède). Elles ont été commises par des bandes d'immigrés qui, pour certains d'entre eux, venaient d'être accueillis comme réfugiés en provenance du Moyen-Orient. Par leur caractère collectif, en public et en plein centre-ville, ces agressions sont probablement une première pour l'Europe depuis la seconde guerre mondiale.

En France deux nouvelles attaques à motivation djihadiste viennent de se produire, à Valence et devant un commissariat parisien. Dans le même temps les incidents qui voient des immigrés manifester leur solidarité avec l'Etat islamique et le terrorisme se comptent par centaines partout en France. Ces multiples manifestations d'apologie du terrorisme viennent réduire à néant la thèse de la classe dirigeante selon laquelle les islamistes radicaux ne représentent qu'une infime minorité.

Les flux d'immigrés enregistrés en 2015 ont atteint des records, de l'aveu même des autorités. Un million d'immigrés selon l'ONU sont arrivés en Europe par terre et par la Méditerranée. L'Allemagne vient d'indiquer qu'elle avait enregistré l'arrivée sur son sol de plus d'un million de demandeurs d'asile.

On assistait jusqu'ici à une invasion de l'Europe sur un rythme continu mais régulier ; à des phénomènes terroristes limités dans leur ampleur ; à une délinquance cantonnée pour l'essentiel à certains lieux et certaines plages horaires. En 2015, l'Histoire paraît bien s'être accélérée de façon vertigineuse.

Il était évident depuis déjà des années que l'on se dirigeait inéluctablement vers la mise en minorité des Européens sur leur propre sol et la disparition corrélative de la civilisation européenne. 2015 vient de montrer que cette perspective est devenue une échéance de court terme.

La propagande, toujours renouvelée, toujours réinventée

Pour dissimuler autant que faire se peut ses responsabilités et sa duplicité, le régime déploie les ressources habituelles de la propagande. L'année 2015 a fourni de nouveaux exemples. Sous prétexte qu'elles sont commises par des individus isolés, les attaques terroristes sont mises sur le compte de « déséquilibrés » sans lien avec le terrorisme. Le régime avait déjà procédé de la même manière avec les attaques de la fin 2014, qui avaient pu ainsi passer à peu près inaperçues.

Pour occuper l'attention, le régime a lancé il y a quelques semaines un débat sur l'extension de la déchéance de nationalité aux terroristes binationaux. Il s'agit là évidemment d'une polémique tout à fait subalterne : même si elle est votée, la mesure envisagée ne concernera que quelques individus et n'aura aucun effet préventif vis-à-vis des populations radicalisées. En dépit de son caractère dérisoire, cette mesurette embrase le microcosme et donne lieu à une floraison de prises de positions, de tribunes et de déclarations enflammées.

Destiné à abuser l'opinion, ce faux débat vise d'abord à donner l'impression qu'une partie de la classe dirigeante est prête à adopter une politique plus ferme contre l'immigration. Surtout il a pour objectif de détourner l'attention sur un sujet mineur et d'aboutir à ce que les questions essentielles ne soient jamais posées, en particulier ces deux-ci : Au nom de quoi les européens devraient-ils accepter l'arrivée de millions d'étrangers ? Au nom de quelle justification la classe dirigeante a-t-elle décidé d'ouvrir les frontières sans demander l'avis des populations ?

La technique utilisée avec le débat sur la déchéance de nationalité est éprouvée et a déjà été maintes fois utilisée : on se souvient par exemple des débats dérisoires sur les cours de français obligatoires, le serment de citoyenneté ou la hauteur des minarets.

La classe dirigeante, ivre de trahison

L'année 2015 est venue confirmer s'il en était besoin l'ampleur de la trahison commise par la classe dirigeante. Les autorités ont été confrontées à un afflux massif et sans précédent d'immigrés en provenance d'Afrique et du Moyen Orient. Ne pouvant ignorer que les opinions ne sont pas favorables, c'est un euphémisme, à la poursuite de l'immigration, on aurait pu penser que les gouvernements décideraient de placer quelques freins au processus d'invasion, en se limitant aux habituelles arrivées légales annuelles (200.000 dans le cas de la France). Il n'en a rien été. Dans presque tous les pays européens, les gouvernements ont décidé d'ouvrir largement les frontières et de déclarer que l'arrivée de tous ces immigrés constituait une chance.

De leur côté les intellectuels et les médias ont renchéri dans l'extrémisme immigrationniste (voir par exemple ce point de vue récent d'un démographe de l' INED qui constitue un sommet de provocation).

Tout se passe comme si les promoteurs de l'invasion engagée depuis quarante ans avaient le sentiment de toucher enfin au but. Abattre sans retour possible la société traditionnelle qu'ils détestent. Accéder enfin pleinement au monde dont ils rêvent, multiculturel et multiracial, divers et métissé, sans frontières et sans règles.

Il y a toutes les raisons de penser que les années suivantes seront pour nous pires encore que celle qui vient de s'achever. Le monde entier en effet a compris que l'Europe était dorénavant « terre ouverte ». Au plus profond des zones de la planète les plus improbables, dans la nuit moite de la jungle et le silence glacé des déserts, au cœur des steppes boréales comme dans les cloaques des conurbations du tiers-monde, sur la banquise battue par les vents comme dans les camps de réfugiés produits par les guerres raciales, religieuses ou mafieuses qui se livrent partout dans le monde, nul ne l'ignore plus désormais : l'Europe n'est plus à prendre, elle est à ramasser.

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