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5 avril 2016

SCOOP : Manuel Valls découvre l'islam

Valls recherche musumans modérés désespérément (ND: et nous qui pensions que l'islam n'était qu'Amour Paix et Tolérance ...)

Dans son viseur : «le salafisme, qui peut amener à l'islamisme radical et au terrorisme». «Le deuxième se nourrit essentiellement du premier, et il faut combattre le salafisme tel qu'il a prospéré dans nos quartiers et s'est imposé à une partie importante de la jeunesse», «Les salafistes doivent représenter aujourd'hui 1% des musulmans dans notre pays, mais leur message, leurs messages sur les réseaux sociaux sont les seuls qu'on entend et qui se font entendre des plus jeunes», a-t-il notamment déploré. «Il y a une forme de minorité agissante, des groupes (salafistes), qui sont en train de gagner la bataille idéologique et culturelle» de l'islam en France. Regrettant que la quasi-totalité des attentats de ces dernières années se fassent «au nom de l'islam», Manuel Valls a estimé que «le débat ne (devait) pas seulement se faire entre l'islam et la société, mais bien au sein même de l'islam».

Valls recherche transcendance désespérément (ND Après avoir prêché la haine de soi, des souchiens, des identitaires, des cathos, ça va pas être facile ...)

Toutefois, s'il a un temps considéré qu'expliquer le terrorisme revenait en somme à l'excuser, Manuel Valls a récemment revu sa position et cherché à comprendre ce qui poussait tant de jeunes Français à basculer dans la radicalisation. «La France a besoin de transcendance et d'un idéal à proposer, car les raisons pour lesquelles les gens choisissent le totalitarisme ne sont pas forcément liées à la misère, l'exclusion ou le manque de considération», a-t-il estimé. «Le rôle de la politique est de créer le lien entre l'inspiration individuelle et l'inspiration collective», a-t-il espéré.

Valls recherche "laïcité" désespérément

Un propos d'autant plus alarmiste que Manuel Valls a élevé le combat «identitaire » au premier rang de ses priorités, le jugeant «essentiel». «Il y a un problème culturel au sens le plus large du terme: on a abandonné les batailles pour la République et pour la laïcité», s'est-il inquiété, citant l'année 1989 et l'épisode de Creil, où trois lycéennes avaient été renvoyées pour avoir refusé de retirer leur voile dans l'établissement. «Le choix qui a été fait à l'époque par le gouvernement et le Conseil d'État (qui avaient tous deux jugé l'attitude des jeunes filles comme étant compatible avec la laïcité, NDLR) indiquait une voie qui m'apparaissait et m'apparaît aujourd'hui encore comme dangereuse », s'est-il souvenu, regrettant une «acceptation des différences qui a conduit à faire reculer la République ». Face à ce constat, le chef du gouvernement a justement exhorté à «ne pas se voiler la face » et tenu à rappeler qu'il avait compté parmi les seuls de son camp à voter la loi interdisant la burqa dans l'espace public, adoptée en 2010.

Féminisme et islamophobie: les deux mamelles incompatibles du vivre ensemble "ripoublicain"

Se félicitant de cette décision, Manuel Valls a d'ailleurs laissé entendre qu'il pourrait vouloir passer à l'étape supérieure. Revenant sur le port du voile à l'université, ainsi que sur la polémique née de la décision de certaines marques de prêt-à-porter de commercialiser des tenues islamiques, le premier ministre a jugé que «le voile (n'était) pas un objet de mode, (mais) un asservissement de la femme ». Rejoignant à demi-mot la position de la ministre des Droits des femmes, Laurence Rossignol, il est volontairement resté ambigu et n'a pas précisé s'il ciblait seulement le niqab (voile intégral) ou si son attaque visait également le hidjab (foulard).

Lutter contre le terrorisme ... en continuant de les faire venir ! (Schengen oblige ...)

Ultime annonce, enfin, et pas des moindres: le premier ministre a confié que face à une menace terroriste sans précédent, le pays allait «devoir maintenir et augmenter massivement les budgets de sécurité et de la justice pendant, sans doute, des années ». Cette promesse s'inscrit dans les traces de l'allocution télévisée de François Hollande qui disait, le 30 mars dernier, avoir «dégagé un milliard d'euros pour la sécurité des Français» dans la foulée des attentats du 13 novembre. Surtout, elle vient conforter le ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas, qui ne cesse de s'émouvoir publiquement de l'état des finances de son ministère et a récemment engagé un bras de fer avec Bercy à ce sujet.  «Jamais autant n'a été fait pour répondre à la menace terroriste, des moyens considérables en hommes, en femmes, en nouvelles technologies, en moyens de production, sont déployés. Et il faudra continuer, continuer longtemps pendant plusieurs années», a-t-il finalement énuméré, concédant que ce type de sortie pouvait avoir un effet «lugubre » sur son auditoire.

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