Donald Trump visé par une tentative d'assassinat

Ce qui est intéressant, c'est la façon dont les faits sont relatés par la presse hexagonale:

« Il était déterminé à abattre le candidat controversé à la présidentielle américaine »

Tout est dans la qualification du candidat: controversé = quasi inversion de la charge. On en viendrait presque à comprendre, voire à excuser l'assassin présumé ! Imagine-t-on un instant Le Point titrant à propos de l'assassinat de Jo Cox:

« il blesse mortellement la députée controversée JoCox ? »

On imagine sans peine le scandale ... Et bien sûr un peu plus loin l'hebdo en rajoute une couche (reprise en boucle par la meute perroquet) à titre d'explication de texte:

Trump, générateur d'incidents (sic)

En mars, un étudiant de 22 ans avait tenté de sauter sur la scène d'une réunion de campagne de Donald Trump pour, selon ce manifestant, dénoncer les propos racistes du milliardaire. Il avait été intercepté par des agents du Secret Service et poursuivi pour trouble à l'ordre public.

Les meetings de Donald Trump sont souvent émaillés d'incidents et provoquent (re sic) des manifestations ponctuées de violences et d'arrestations. Le candidat républicain a été accusé de générer des tensions, même s'il s'en défend, par une série de propos jugés hostiles aux Mexicains et aux Musulmans.

On l'aura compris, toute prise de position hostile au mondialisme heureux est jugée "raciste", et donc porteuse de "haine".

N'est ce point là justement un disours de haine et un appel à peine subliminal à la neutralisation des opposants politiques, fusse par leur élimination physique ainsi quasi justifiée ?