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1 avril 2017

ALERTE ATTENTAT ... contre les libertés !

31/03/2017 – 05h45 Brest (Breizh-Info.com) – Le site Breizatao.com, animé par le blogueur breton Boris Le Lay, vient d’être purement et simplement déréférencé de Google.

La compagnie américaine a ainsi obéi à une injonction de Gilles Clavreul, délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, « en charge de la haine anti-LGBT » comme il le rajoute sur twitter et par ailleurs fervent soutien de Manuel Valls lors de la primaire de la gauche.

Cette demande, envoyée le 2 mars 2017 et validée le 28 mars 2017, fait suite à la condamnation en référé de Boris Le Lay en décembre 2016 suite à une plainte de M. Amine Ameloune. Ce dernier avait en effet été accusé, dans un article du site Breizatao, d’être le « financier occulte de l’imam Houdeyfa », de Brest.

L’avocat de M. Ameloune, Maître Fabien Lahaie (qui commence à être bien connu en Bretagne puisqu’il défend fréquemment dealers, trafiquants, et même un pirate somalien récemment) avait demandé la suppression pure et simple, non pas de l’article en question, mais du site Breizatao.com dans son intégralité.

Boris Le Lay avait donc été condamné à supprimer le site Breizatao.com (et à payer 150 € par jour de retard)  et à verser 2000 euros à M. Ameloune, pour « provocation à la haine raciale ».

C’est cette condamnation – survenant après plusieurs autres, notamment celle à de la prison ferme pour avoir écrit qu’il n y avait pas de celtes noirs –  qui a abouti à la demande de M. Clavreul de déréférencement du site ; « au terme des dispositions de l’article 6 de la loi du 21 juin 2004, les personnes morales qui assureront pour mise à disposition du public par des services de communication au public le stockage de données de toute nature fournies par des destinataires de ces services doivent concourir à la lutte contre la diffusion des infractions visées notamment à l’article 24 de la loi de juillet 1981 sur la liberté de la presse » explique ce dernier avant de « solliciter » le déréférencement du site dans son intégralité – et non pas uniquement des articles concernés, ce qui a interpellé plusieurs avocats à qui nous avons soumis l’affaire.

La rédaction de Breizatao a rédigé un article suite (NDLR: voir ci dessous) à cette annonce, dans laquelle il est écrit que « le gouvernement français étudiait en novembre le « déréférencement » de notre site. Dans le but affiché d’empêcher le public d’y accéder. Le même gouvernement qui accuse la Russie d’entraver la liberté d’informer» avant d’ajouter « les coups portés aux salafistes de Brest et à leur réseau financier – dont les noms ont toujours été couverts par Le Télégramme – pose un problème politique éminent à la clique socialiste brestoise. »

Actuellement, le blocage de sites Internet n’est possible légalement que pour le terrorisme ainsi que la pédopornographie. Cette demande de déréférencement intégral émanant du gouvernement français – sans doute une première concernant un blog politique – a pour but de réduire le lectorat fréquentant le site, qui existe toujours dans les faits.

Elle laisse également augurer, dans les années à venir, une possible guerre menée aux sites que les gouvernants auront jugés comme étant des sites de « désinformation »… de là à la mise en place d’une censure systématique (et mondiale), il n y a qu’un pas…

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2017, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine


BREIZATAO – NEVEZINTIOU (30/03/2017) Notre site d’information, « Breizatao.com », a été déréférencé en intégralité de « Google France », premier moteur de recherche utilisé en langue française.

L’individu à l’origine de cette décision « judiciaire » – politique en réalité – est le ressortissant algérien Amine Ameloune, lié à la mosquée de l’imam salafiste Rachid Abou Houdeyfa.

Suite à la parution d’un article faisant état de ces liens (lire ici), l’intéressé a tenté de faire déréférencer de Google France cette information. Lors d’un référé en date du 15 décembre 2016, l’algérien précité a évoqué l’habituelle litanie antiraciste pour détourner l’attention et exiger ce déréférencement. Hors l’article précité ne comporte rien de cette nature mais Ameloune a senti le vent du boulet.

Autre demande de déréférencement sur Google France, le cas de Nassim Benantar. Neveu d’un pionnier du djihadisme lié au GIA algérien, il a été récemment condamné à Brest pour un vaste trafic de drogue qu’il supervisait. Une peine très légère au demeurant. Nous avions été les seuls à préciser l’identité de l’intéressé et le passé djihadiste de la famille Benantar (lire l’article ici).

En substance, Google France a activement procédé à la protection de Nassim Benantar sur pression du gouvernement via l’appui habituel de la magistrature.

Ameloune cependant – et contrairement à la loi comme à l’usage sur Google France – ne s’est pas limité à demander le retrait de l’article le concernant mais bien de la totalité de « Breizatao.com ».

Mais, maladroitement, c’est le journal socialiste Le Télégramme – proche du maire de Brest François Cuillandre et de ses inavouables relations avec les salafistes de Brest – qui vendait la mèche. Paru le 22 novembre 2016 – près d’un mois avant le référé – le plumitif aux ordres Hervé Chambonnière citait les magistrats engagés dans le combat contre BREIZ ATAO (source) :

La chancellerie a également planché sur l’interdiction du site web créé par le blogueur breton. Celle-ci s’avère impossible. L’hébergeur du site a été localisé à Houston (Texas), aux États-Unis. Celui-ci n’a répondu à aucune des sollicitations de la justice française. Il peut d’ailleurs se retrancher derrière le 1er amendement de la Constitution américaine, qui garantit la liberté d’expression. L’hypothèse d’un blocage administratif du site n’est pas davantage envisageable : cette mesure n’est réservée qu’aux seuls cas de terrorisme et de pédopornographie.

En effet, notre site est légal. Et ce malgré les lois terroristes déjà en place. Il poursuivait :

Resterait une possibilité : engager auprès des moteurs de recherche une procédure de demande de déréférencement du site (et du blocage de son contenu via le fournisseur d’accès). Les liens pointant vers le site ne seraient plus accessibles, ce qui en limiterait la fréquentation (entre 300.000 et 780.000 visites mensuelles, d’une minute en moyenne, ces six derniers mois, dont 9,5 % en provenance de moteurs de recherche). Cette solution serait actuellement « à l’étude ».

Donc le gouvernement français étudiait en novembre le « déréférencement » de notre site. Dans le but affiché d’empêcher le public d’y accéder. Le même gouvernement qui accuse la Russie d’entraver la liberté d’informer.

En décembre, un algérien lié à la nébuleuse salafiste de Brest posait un référé non pas sur l’article le concernant mais sur le site en son entier.

La conclusion est évidente : les coups portés aux salafistes de Brest et à leur réseau financier – dont les noms ont toujours été couverts par Le Télégramme – pose un problème politique éminent à la clique socialiste brestoise.

Et qui est désormais Garde des Sceaux : Jean-Jacques Urvoas, socialiste originaire de Brest et député de Kemper (Quimper).

Ces tentatives cependant seront sans effet. Et le Parti Socialiste sera détruit en Bretagne, conformément à ce que nous avons déjà annoncé dans ces colonnes.

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