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23 décembre 2017

Noël ! Noël !

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C’est aujourd’hui un jour magique. Un jour de souvenirs d’enfance. Un jour de rêve et de bonheur. Parce que, quel que soit notre âge, n’avons-nous pas tous, encore et toujours, envie de croire au père Noël ?

Ce mythe du Père Noël, venu du fond des âges, n’est-il pas, d’ailleurs, quelque part, l’un des secrets de notre gauloiserie, de notre faculté de Résistance, invincible ? 

Il faut avoir l’espoir chevillé au corps pour croire que nous pourrons nous débarrasser de la peste verte. Nous y croyons tout de même, parce que nous avons cru et croyons toujours, quelque part, au père Noël. Et nous avons raison, nous gagnerons. Parce que l’histoire le prouve. L’homme finit toujours par se débarrasser de ses monstres.

Croire au père Noël, c’est croire, quelque part, au miracle, aux bonheurs inattendus de la vie, à l’incompréhensible.

Et ce père Noël n’a-t-il pas, toujours, fini par arriver, même quand les peuples se croyaient perdus à jamais ? Staline est mort. Comme les colonels grecs. Comme Hitler. Comme Mao. Comme les envahisseurs de l’Espagne pendant 700 ans. Comme les Tyrans d’Athènes, il y a près de 2500 ans.

Les tyrans, les systèmes oppresseurs, les dictateurs et les monarques. Tous au trou.

Et, à chaque fois, les peuples ont dansé, chanté, espéré, construit. Reconstruit.

Il y en a eu des périodes noires dans l’histoire de l’Humanité. Mais à chaque fois il y a des périodes de « 30 Glorieuses ». Oui, le père Noël arrive toujours, même s’il met parfois du temps, même si l’on croit parfois qu’il est mort, là-haut, dans les nuages, assis sur son traîneau…

Il ressuscite toujours. 

Voilà pourquoi, plus que jamais, que l’on soit chrétien, athée ou agnostique, il faut, contre vents et marées, continuer à célébrer Noël, à le faire vivre. 

Voilà pourquoi il faut, contre vents et marées, continuer à mettre sapin et crèche chez soi, continuer à se battre pour que la crèche soit dans les mairies, continuer à se battre pour que les sapins soient installés dans les écoles.

Voilà pourquoi il faut, contre vents et marées, continuer à souhaiter un joyeux Noël et surtout pas de » joyeuses fêtes ».

Noël, c’est l’espoir du jour qui revient, de la lumière qui vient, peu à peu, mordre sur la nuit.

Noël, c’est l’alliance des chrétiens et des athées. C’est aussi la survivance des fêtes païennes du solstice d’hiver, les Saturnales chez les Romains par exemple, quand on fête la nuit la plus longue de l’année parce qu’elle est immédiatement suivie de l’augmentation de la durée du jour… Quel symbole !

Quelle capacité de l’homme à faire feu de tout bois, à trouver des symboles pour le faire réfléchir, sentir, vibrer, grandir… C’est ce qui fait la grandeur de l’homme. Et sa souffrance, l’un ne va pas sans l’autre. La conscience, l’intelligence. L’homme ne subit pas sans réagir la fatalité de la rotation de la terre autour du soleil. L’homme transforme cette fatalité, il en fait une  source de fête, de bonheur, d’aspiration à vivre,  à changer les choses. C’est aussi pour cela que depuis des millénaires les nôtres observent les étoiles, sont capables de déduire de façon presque empirique la circonférence de la terre  à partir de l’observation de l’ombre dans un puits… comme l’a fait Eratosthène au 3ème siècle avant Jésus-Christ. Quand certains en sont encore, en 2017, à bramer que la terre est plate  !

Savoir, comprendre, créer… C’est le propre de la civilisation occidentale. Pas de fatalité…

Alors, joyeux Noël à tous, gorgez vos enfants de souvenirs fabuleux, de moments magiques, afin que, quoi qu’ils fassent, quoi qu’ils vivent, ils sachent au fond d’eux que le bonheur existe et qu’il vaut la peine de se battre pour qu’il revienne s’il disparaît. Le prix de la vie.

Christine Tasin

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