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20 avril 2018

Un rocker s'en prend au politiquement correct

MorrisseyDans un entretien accordé à un journal musical en ligne ce 17 avril, Morrissey, l'ex-chanteur du groupe britannique The Smiths dresse un portrait au vitriol de Londres et du rapport qu'entretiennent les Britanniques avec la délinquance des minorités. 

Evoquant le sujet des attaques à l'acide qui défraient régulièrement la chronique dans la capitale britannique, il explique en outre : «Londres est au deuxième rang après le Bangladesh au niveau du nombre d’attaques à l’acide. Toutes les attaques proviennent d’individus non-blancs, et donc ce problème ne peut pas être traité de manière honnête par le gouvernement britannique ou la police ou la BBC [chaîne de télévision publique britannique] en raison du politiquement correct. Ce que cela signifie, c’est que l’auteur de l’attaque est considéré comme une victime. Nous vivons à l’âge de l’atrocité».

Nous sommes tous traités de racistes maintenant, mais ce mot n'a plus de sens

Il fustige également l'emploi systématique du mot «raciste» dans la société britannique pour disqualifier tout propos contradictoire. «Nous sommes tous traités de racistes maintenant, mais ce mot n'a plus de sens», juge-t-il. «En ce qui concerne le racisme, la gauche moderne semble oublier qu'Hitler était lui-même de gauche», tance encore Morrissey. Précisant sa pensée, il poursuit : «C'est juste une façon de changer de sujet. Quand quelqu'un vous appelle "raciste", c'est parce qu'il se dit "hum, tu as raison, mais je ne sais pas comment te répondre, alors peut-être que si je fais diversion en te qualifiant d'intolérant, on oubliera tous les deux à quel point ton commentaire était sensé".»

Le chanteur a tenu ces propos quelques semaines après l'éclatement en Angleterre d'un scandale de pédophilie et de viols massifs de jeunes filles, en grande majorité blanches, perpétrés par des hommes en grande majorité d'origine indo-pakistanaise, notamment dans la ville de Telford. La police et les responsables politiques locaux sont accusés d'avoir fermé les yeux sur ces crimes commis par des populations d'origine immigrée, par peur d'être accusés de racisme.

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