L'U€ prend le pouvoir en Italie !!!
Coup d'état européiste en Italie : refusant à la coalition issue des urnes la possibilité d'appquer son programme, le président italien nomme comme chef de gouvernement un techno du FMI !
Autant dire que c'est l'U€ qui gouverne désormais directement la péninsule
Les premières réactions ne se sont pas fait attendre !
Coup de force inacceptable contre la démocratie en #Italie. En refusant de nommer M. #Savona pour saboter un gouvernement élu par le peuple, les chiens de garde du système bafouent le vote des Italiens ! Soutenons le choix démocratique des citoyens face à cette manipulation !
— N. Dupont-Aignan (@dupontaignan) 27 mai 2018
L'Union européenne et les marchés financiers confisquent à nouveau la démocratie. Ce qui se passe en Italie est un coup d’État, un braquage du peuple italien par des institutions illégitimes.
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 28 mai 2018
Face à ce déni de démocratie, la colère des peuples grandit partout en Europe ! MLP
#Bruxelles écarte le chef de gouvernement issu des urnes en #Italie et nomme à sa place un technocrate du FMI.
— Karim Ouchikh (@OuchikhKarim) 28 mai 2018
Je dénonce le coup de force institutionnel du président #Mattarella qui a outrepassé ses attributions constitutionnelles pour complaire aux gardiens de la zone #euro. pic.twitter.com/6uv2J1kMCd
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Vers de nouvelles élections ?
La décision de Sergio Mattarella a provoqué la fureur de Matteo Salvini et Luigi Di Maio. Ce dernier a déclaré vouloir invoquer l'article 90 de la Constitution, qui permet de mettre le chef de l'Etat en accusation devant le Parlement pour "haute trahison" ou pour "atteinte à la Constitution". "En portant cette crise au Parlement, nous éviterons qu'elle ne se répande hors du Parlement", a-t-il prévenu. Matteo Salvini, en pleine ascension dans les sondages, ne cache pas depuis des semaines son impatience de retourner devant les électeurs, face aux difficultés rencontrées par ce "gouvernement du changement".
La campagne électorale, qui n'a jamais réellement pris fin, s'annonce d'ores et déjà très dure. "Il palazzo contre la piazza" (les palais du pouvoir contre la rue): tel sera, selon certains commentateurs italiens, le leitmotiv de cette campagne qui pourrait durer des mois. Matteo Salvini commence déjà à mobiliser ses troupes pour le prochain scrutin:
"Voter servira dix fois plus la prochaine fois. Ce sera un référendum: on gagne ou on meurt", a-t-il prévenu.
Plusieurs responsables de l'Union européenne ont appelé lundi à la mise en place d'un gouvernement "stable et pro-européen" en Italie au lendemain du veto opposé par le président italien Sergio Mattarella à un gouvernement populiste clairement eurosceptique.
"Nous espérons que l'on parviendra bientôt à un gouvernement stable et pro-européen en Italie", a déclaré le secrétaire d'Etat allemand pour l'Europe Michael Roth à son arrivée à Bruxelles pour une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE.
"Nous, en Allemagne, nous devons nous abstenir de donner des conseils en ce qui concerne la formation de gouvernements, car nous avons eu nous-mêmes besoin de 6 mois pour former un nouveau gouvernement", a-t-il ajouté.
"Il faut surtout privilégier la mise en place d'un gouvernement stable", a renchéri le chef de la diplomatie belge Didier Reynders.
"À défaut, ce sera probablement des nouvelles élections. Mais l'idéal, c'est d'aller vers un gouvernement avec lequel l'UE puisse travailler efficacement", a-t-il précisé.
"Il y a toujours eu des gouvernements d'experts en Italie", a pour sa part souligné son homologue autrichienne Karin Kneiss.
"Ce ne sera pas facile maintenant de former un nouveau gouvernement" en Italie, a toutefois estimé le chef de la diplomatie finlandaise Timo Soini.
"Je crains que si de nouvelles élections sont organisées, le résultat soit à peu près le même", s'est-il inquiété.
Le ministre espagnol des Affaires étrangères Alfonso Dastis a jugé que l'incertitude en Italie et le risque posé en Espagne par le dépôt d'une motion de censure contre le gouvernement "n'aident certainement pas à garantir la stabilité (...), ce dont l'Europe a besoin en ce moment".
"À une époque où nous sommes plongés dans un processus de réforme de la zone euro, dans un processus de renforcement de l'UE face aux menaces populistes et nationalistes, cela ne contribue pas à renforcer l'image, l'idée, la stabilité de l'Europe", a-t-il insisté.
La vice-présidente de la Commission européenne et représentante de la diplomatie européenne, l'Italienne Federica Mogherini, s'est déclarée "confiante dans la capacité des institutions italiennes et du président Mattarella à garantir les intérêts du peuple italien, qui coïncident avec ceux de l'Union européenne".
"Je tiens a souligner que la confiance dans l'Union européenne a progressé en Italie au cours des derniers jours et elle est à 41%, ce qui est significatif", a-t-elle conclu.