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11 janvier 2019

Curieuse description de la "démocratie" par les médias

Sur le plateau du Soir 3, Anne-Sophie Moreau, rédactrice en chef de "Philonomist", décrypte les enjeux philosophiques du grand débat national. Avec cette grave question: Est-il possible de concilier ces deux côtés de la démocratie : le débat et le référendum


"Au fond, ces deux attitudes sont irréconciliables, parce qu’elles correspondent à deux visions opposées de la démocratie. Le gouvernement défend une vision de la démocratie délibérative, orientée vers le consensus. Or, les opposants ont eux une vision résolument conflictuelle de la démocratie.


On sera pour le moins surpris d'apprendre que débat et référendum sont antinomiques.Où s'ils le sont, ce sont pour des raisons parfaitement contraires

  1. D'une part parce que dans le "débat" institué par la démocratie représentative n'en est justement pas un, confisqué qu'il est par nos représentants.
  2. D'autre part pare que dna une démocratie direct authentique (et onon octroyée ponctuellement) tout referendu mes tp précédé par une pohase de débats intenses ocntradictoires

Anne-Sophie Moreau poursuit : "Pour le philosophe allemand Jürgen Habermas, qui est le théoricien de la démocratie délibérative, on ne peut aboutir à de bonnes décisions que par la discussion collective (…) C’est au fond l’espoir du gouvernement : que les citoyens finissent par s’entendre en discutant.

Le problème, c'est que cette démocratie directe conçus comme une victoire de la majorité, rejoint le populisme, qui lui suppose de désigner un ennemi du peuple. Pour le populisme de gauche, l'ennemi ce sont les riches, le 1 ¨¨.Mais pour d'autres (comprendre d'extreme droite) ça pourrai être des minorités stigmatisées comme par exemple les migrants, ou encore les homosexuels.


A force de vouloir discréditer la démocratie directe, nos intellectuels finissent pas se prendre les pieds dans le  tapis linguistique qu'ils nous ont concocté.

  1. En effet,  les "migrants" ne peuvent en aucune façon constituer une minorité quelconque, puisque par définition, ils ne font pas (encore ...)  partie de notre communauté nationale.
  2. Quant aux homosexuels, là  encore minorité objet d'attention quasi obsessionnelle de la part de nos intellectuels, la place qu'ils se sont (ou plutôt qu'on leur a) accordée s'est faite en absence de tout débat contradictoire véritable (leur cause leur était acquise par la loi avant même de l'être politiquement ...) et surtout de tout vote démocratique.

Qu'on se s'étonne pas alors que ces minorités en viennent à être effectivement stigmatisées.

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