Tout d’abord cette campagne s’appuie sur une méthode classique, voire surannée, de la manipulation : la culpabilisation. C’est vieux comme le monde : le péché, depuis deux mille ans, permet au clergé d’asservir ses ouailles :
Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères que j’ai péché,
en pensée, en parole, par action et par omission.
Oui, j’ai vraiment péché.
C’est pourquoi, je supplie la Vierge Marie,
les anges et tous les saints,
et vous aussi, mes frères,
de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.
Que le Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde,
qu’il nous pardonne nos péchés,
et nous conduise à la vie éternelle.
Les paroles du Christ ne nous conseillent pas de battre ainsi notre coulpe.
Plus récemment nous avons eu droit à la repentance de nos péchés commis lors de l’infâme période de la colonisation. Citons encore la massive campagne de propagande culpabilisatrice qui prenait prétexte de la noyade du petit Aylan. La campagne « Pour le climat » fait appel aux mêmes méthodes de contrôle des — jeunes — esprits.
Quoi ? Tu ne fais rien pour les « réfugiés » (nous y reviendrons) ? Tu n’es donc pas SOLIDAIRE. Honte à toi !
Mais Adèle et les Français n’ont pas à se culpabiliser car ils font déjà beaucoup par solidarité, trop peut-être :
• Tout d’abord ils paient leurs impôts, ce qui est loin d’être le cas de nos dirigeants politiques.
• Ils se lèvent tôt, la clope au bec, pour aller bosser le matin avec leur camionnette au diesel.
• Ils élèvent aussi bien qu’ils le peuvent leurs enfants, là aussi ce qui est loin d’être le cas de nos dirigeants politiques (beaucoup n’en ont pas).
• Ils prennent en charge les prestations sociales de ceux qui n’ont pas cotisé.
• Ils prennent en charge les retraites de ceux qui n’ont pas cotisé, etc.
• Vous faites bombance entre amis à l’image de François de Rugy et de tant d’autres.
• Vous accumulez les émoluments à l’image de Jacques Toubon (30 000 euros par mois).
• Vous vous octroyez des retraites sans rapport avec vos cotisations.
• Vous prenez un jet pour faire un aller-retour — vite fait — sur le Tour de France, à l’image d’Anne Hidalgo, juste pour une photo promotionnelle du Vélib.
Assurément la solidarité ne vient pas d’en haut. C’est même tout le contraire.
Cette campagne d’affichage est assurée par Aviation sans frontières. Comme toutes les compagnies aériennes, cette association bénéficie déjà de kérosène détaxé, ce qui revient à faire porter les taxes sur les contribuables français.
De surcroît on peut se demander ce que vient faire cette association dans une campagne pour des cours de français.
L’affiche nous parle de « réfugiés ». Il est intéressant d’analyser le dérapage sémantique de la Bien Pensance : celle-ci n’utilise jamais les mots « immigrés clandestins », « nouveaux esclaves », mais « migrants ». Histoire de dire : « Ne vous inquiétez pas, ce sont des migrants, ils migrent et donc vont repartir ».
Étape suivante : les « migrants » deviennent des « réfugiés ».
En donnant des cours de français à ces immigrés clandestins devenus des « réfugiés », l’association compte bien les fixer en France. Cette association participe activement à l’immigration massive forcée, et donc au projet de fonte de notre population dans un magma hétéroclite, métissé, pluriethnique, pluriculturel dans lequel toute forme de solidarité aura disparu sauf la solidarité communautariste.
Ce n’est pas par hasard que les concepteurs de cette campagne ont choisi Adèle, une Française de souche, car c’est elle et ce qu’elle représente qu’ils veulent culpabiliser. Ne croyez surtout pas que cela soit fait par hasard. Alors que la plupart des campagnes publicitaires affichent délibérément des personnages « issus de la diversité », là non !
Tout cela est savamment calculé. Les grosses manipulations de la campagne d’Aviation sans frontières sont cousues de fil blanc. De moins en moins de Français sont dupes de la propagande Politiquement Correcte et Bien Pensante immigrationniste. Les Français peu à peu ouvrent les yeux. Espérons seulement qu’il n’est pas trop tard.