Nous sommes en totale opacité et en total déni de démocratie. Le CSA a défini que la société française devait être métissée et asexuée. Elle impose donc des chartes et des guides qui promeuvent ces tendances qu’il a définies en dehors de la moindre considération démocratique :
« L’impact des médias audiovisuels sur la société et dans la vie quotidienne des Français justifie les obligations, inscrites tant dans la loi que dans leurs conventions, visant le contenu des programmes qu’ils diffusent. En plus de veiller au respect de ces obligations, le CSA associe les médias audiovisuels à des actions d’intérêt général, notamment en matière de cohésion sociale ou d’éducation aux médias. Le CSA remplit ainsi son rôle de régulateur au travers de démarches fondées sur la coopération et la concertation avec les acteurs, en initiant avec eux des opérations collectives (chartes, guides, campagnes de sensibilisation…).Il peut s’agir :
• de la promotion de la diversité culturelle et de la production française;
• de la représentation de la diversité de la société française;
• de la lutte contre les discriminations raciales, religieuses ou sexuelles ; de la lutte contre l’homophobie et la transphobie;
• de la promotion et la défense de la Francophonie;
• des droits des femmes;
• des droits des personnes handicapées;
• des actions en faveur de l’égalité d’accès des associations aux médias audiovisuels;
• de la santé publique : lutte contre l’obésité, contre le tabagisme, contre le dopage…;
• de l’éducation aux médias. »
Ainsi donc, avec l’argent public, un organisme non élu, mais disposant de moyens financiers et juridiques considérables, dessine la société de demain sans aucun débat démocratique et en dissonance avec le peuple !
Dans cette optique le CSA en arrive à recommander, voire imposer à toutes les fictions, d’afficher un couple homosexuel, un (ou des) héros transgenre(s) ainsi, bien sûr, que des « personnalités positives » issues de la diversité : c’est inscrit dans le cahier des charges des scénaristes.
Entre deux publicités de « Comme j’aime », il y a des émissions sur le petit écran. Ainsi, la série Plus belle la vie s’emploie à nous dire ce qu’il convient de penser ou d’être. Asservie au Politiquement Correct, elle a reçu pour mission de banaliser l’homosexualité. On la voit donc régulièrement faire la promotion du mariage pour tous ou encourager la consommation de drogue sans parler de la quotidienne propagande LGBT+.
Et les scénaristes mettent un grand empressement à nous rééduquer dans ce sens en distillant la doxa Bien Pensante, à tel point qu’ils vont parfois trop vite et trop loin. Ainsi, dans l’épisode 3847 de l’interminable feuilleton, ils ont mis en scène une avocate célibataire, Céline, qui a eu recours à une mère porteuse rencontrée en Angleterre et à un donneur de sperme anonyme. Elle le raconte en détail à son confident, Vincent, qui lui rappelle néanmoins – hypocrisie totale du scénario – que la pratique est illégale en France puis va en discuter avec une femme médecin… favorable à la GPA ! Le parti pris est clairement affiché.
Mais, cette fois, ça ne passe pas : les associations féministes, rassemblées dans la Coalition Internationale pour l’Abolition de la Maternité de Substitution (CIAMS) se sont émues de ce qui apparaît comme « un parti pris très grave » pour la GPA. Il ne faut pas confondre, disent-elles en substance, « traiter de sujets d’actualité » – selon l’expression consacrée pour ce genre de dérapage – et faire du militantisme.
L’histoire de ce recours à la GPA se terminera par une esquive pour dédouaner la production de sa hardiesse : tout ça se révélera être une escroquerie. Il n’empêche, en dépit des responsabilités de la production quant à la mise en avant médiatique d’actes répréhensibles, la bonne parole a été bel et bien porté. Contrairement à ce que dit la loi, la « promotion d’une cause ou d’une idée » a largement été assurée. C’est bien ce qui importe à nos « progressistes » dont le tartufe CSA sert de relais.
Voilà ce que nous offre le service public avec notre propre pognon : de la propagande perverse à peine déguisée !
Je serais tenté de vous conseiller de changer de chaîne mais, hélas, vous subiriez exactement le même matraquage ailleurs :
→ Comme sur France 2 avec Un si grand soleil.
Bilal après avoir difficilement avoué son homosexualité s’affiche enfin avec Maxime
→ Comme sur M6 avec Scènes de ménage qui fait encore de la résistance : cette série n’accueillera pas de couple gay : « C’est hors sujet«
Des scènes de ménage dans un couple homo, ce ne serait probablement pas — pas encore — politiquement correct. Qu’on se rassure, le couple mixte y est à l’honneur.
- France 3, Plus belle la vie : 15 années, plus de 4.000 épisodes.
- M6, Scènes de ménage : 11 saisons, plus de 3500 épisodes de 3 minutes.
- France 2, Un si grand soleil, le petit dernier : Première saison, plus de 250 épisodes.
- France 2 toujours, ce soir, 21 août 2019, la chaîne publique propose un film « Le mari de mon mari » dont le scénario suit parfaitement les directives du CSA. Jugez par vous mêmes : « Juliette s’est séparée de son mari Christophe il y a un an, après dix-huit années de vie commune. Toutefois, elle ne désespère pas de le reconquérir. Le monde de Juliette s’écroule lorsqu’elle apprend que Christophe a l’intention de se marier avec un homme. Bien que ses enfants et les beaux-parents soient tout à fait d’accord, Juliette, qui se pensait ouverte d’esprit, ne digère pas la nouvelle. Et les choses ne s’améliorent pas lorsqu’elle rencontre le fiancé, d’autant que c’est elle qui est chargée d’organiser leur mariage ».
Une seule solution : ne plus regarder la télé à cette heure de la journée et prendre un bon livre.
@ Charles André