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12 septembre 2019

La corruption "En Marche"

La République des corrompus

Au moment même où Sylvie Goulard héritait du portefeuille du marché intérieur, de l’industrie et de la défense à la Commission européenne, l’ex-député et éphémère ministre des Armées sous Emmanuel Macron était interrogée par les policiers dans l’affaire des emplois fictifs du MoDem.

Sylvie Goulard a déjà remboursé 45 000 euros au Parlement européen, qui correspondent à des salaires versés à son ancien assistant, alors qu’il ne travaillait plus pour elle. Sylvie Goulard s’était justifiée en assurant qu’elle avait voulu, en 2014, concentrer ses activités autour du Parlement européen et qu’elle ne voulait donc plus avoir d’assistant parlementaire en circonscription. Plutôt que de le licencier, elle avait préféré continuer à rémunérer Stéphane Thérou pendant sa recherche d’emploi. Sauf que son ex-collaborateur est soupçonné d’avoir travaillé pour le MoDem, alors qu’il continuait à être rémunéré par le Parlement européen. Corinne Lepage avait évoqué dans un livre l’existence d’une « note », par laquelle les eurodéputés centristes s’engageaient à détacher un assistant parlementaire, payé par Bruxelles, pour travailler pour le MoDem.

De son côté, Richard Ferrand, le président de l’Assemblée nationale, a été mis examen la nuit dernière à Lille pour prise illégale d’intérêts dans l’affaire des Mutuelles de Bretagne. Cette mesure a été décidée par trois juges d’instruction à l’issue d’une audition de quatorze heures. Dans une transaction immobilière datant de 2011, alors directeur général des Mutuelles de Bretagne (1998-2012), organisme sans but lucratif, il est suspecté d’avoir profité de cette fonction pour favoriser sa compagne. Celle-ci aurait financé l’achat d’un bien de près de 400 000 euros à Brest en le louant… aux Mutuelles de Bretagne, qui a également rénové les lieux à hauteur de 184 000 euros. Une première enquête ouverte en 2017 avait contraint Richard Ferrand à quitter son éphémère poste de ministre de la Cohésion des territoires, avant de devenir patron des députés du groupe LREM, puis président de l’Assemblée nationale. Les investigations ont finalement été classées sans suite en raison de la prescription des faits. Elles ont été relancées, début 2018, par une plainte avec constitution de partie civile de l’association anticorruption Anticor.

Cette nuit, dans un communiqué, Richard Ferrand a exclu de démissionner. Et le président de la République “soutient fermement” le président de l’Assemblée nationale.

Ce sont les Gilets jaunes qui vont être satisfaits…

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