La presse revendique son rôle de censeur !
Ce qui s’est passé à la #Conventiondeladroite est un jalon. Déclaration de guerre aux musulmans. Cristallisation du #GrandRemplacement et infusion dans la République d’un racialisme fou. On n’avait pas entendu cela, avec cette pompe et ce vernis de respectabilité, depuis Doriot.
— Bernard-Henri Lévy (@BHL) 29 septembre 2019
Tout cela est vieux comme le monde. Ce qui est révélateur de notre drôle d’époque, c’est le rôle que s’octroie la presse. La presse convenue s’indigne à l’unisson que la chaîne LCI ait transmis l’intervention d’Éric Zemmour lors d’une réunion publique qui réunissait plusieurs milliers de personnes.
La SDJ (Sociétés des Journalistes) demande des explications à la direction de LCI. La société des journalistes annonce qu’elle a prévu de rencontrer la direction, dès mardi 1er octobre au matin, afin d”« obtenir de plus amples explications sur ce choix éditorial ». Alors qu’il ne s’agit nullement d’un choix éditorial mais d’une retransmission en direct.
Le CSA est saisi par SOS Racisme et plusieurs autres associations militantes, probablement dans la mouvance de l’Open Society de George Soros. Nul doute que le CSA condamnera LCI. Dans notre article du 21 août 2019 intitulé La télévision premier média de propagande, nous dénoncions le fait que ce service public s’est octroyé le rôle de « prescripteur de tendances ». Pour le CSA, la tendance n’est certes pas en faveur de cette Convention de la Droite.
Face à ce déluge vindicatif, la direction de LCI (filiale de TF1, grande rivale de BFM, il faut le savoir), doit faire amende honorable et concède : « A posteriori, le discours sans contradiction ne s’inscrit pas dans les formats de LCI. Le format de LCI, c’est le débat, dans des formats longs, avec des points de vue opposés et contradictoires. Hier, il y a bien eu contradiction et déconstruction des propos d’Eric Zemmour, mais c’était après-coup. La diffusion du discours dans l’état n’était pas le format approprié pour notre chaîne. »
Les journalistes revendiquent haut et fort ce que les Français ont le droit de connaître ou pas. Ils revendiquent sans vergogne le droit de filtrer l’information. C’est cela qui pose problème. Il pleut mais cela n’est pas conforme à la ligne éditoriale qui annonce un temps ensoleillé, alors il ne faut pas le dire. Il pleut mais il ne faut pas le dire ! On dit même qu’il fait beau puisque c’est ce qui est prévu. Les journalistes s’interrogent ensuite pourquoi ils sont conspués lors des manifestations de Gilets Jaunes. Mais c’est parce-que ce ne sont plus des journalistes !
Grâce au travail ingrat de la presse dissidente, dite de réinformation, grâce aux réseaux sociaux, grâce au courage de citoyens de plus en plus nombreux qui bravent la police politique dans la rue et la Police de la Pensée dans leur tête, le peuple de France s’éveille.
Espérons qu’il n’est déjà pas trop tard.