Policier tué par des racailles, sa mémoire insultée
Farès D., 20 ans, a reconnu qu’il était au volant du fourgon qui a mortellement percuté un policier à Bron (Rhône). Il a été mis en examen avant d’être écroué ce lundi.
L’homme a avoué qu’il était le conducteur du fourgon qui a percuté mortellement Franck Labois mais « il nie en revanche avoir eu l’intention de le tuer », a précisé le magistrat.
Le mis en cause avait été interpellé par la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) sur le boulevard des États-Unis à Lyon (8e) indique Le Progrès. L’homme originaire de Vaulx-en-Velin était déjà bien connu des services de police pour des faits de vols avec violences et de recel, ainsi que des infractions routières.
En outre, il faisait partie d’une équipe surveillée et suivie par les policiers de la sûreté départementale du Rhône depuis plusieurs mois comme nous l’avions révélé, et semblait « monter en puissance » indique le quotidien. Une équipe soupçonnée d’avoir commis des « vols aggravés en bande organisée », notamment de frets.
Un second suspect âgé de 15 ans a été mis en examen pour « vol suivi de violences ayant entraîné la mort », avant d’être écroué.
D’autre part, un troisième suspect de 24 ans a été interpellé par les enquêteurs ce lundi soir près de Saint-Étienne (Loire), dans le cadre de cette information judiciaire. Ce dernier qui est une connaissance des deux suspects mis en examen, se cachait chez une amie explique le journal régional.
Les policiers vont devoir maintenant déterminer si cet homme était présent le soir du drame et le cas échéant quel a été son rôle dans cette affaire.
Tags insultant la mémoire de Franck Labois
Ce lundi, les habitants de Bron ont découvert des tags insultant la mémoire de Franck Labois inscrits à la bombe, avec une peinture noire. Ils se trouvaient sur le fronton d’un centre commercial abandonné et sur des bardages métalliques de commerces fermés, précise le quotidien régional Le Progrès.
Le préfet du Rhône Pascal Mailhos a condamné sur Twitter « avec la plus grande fermeté ces tags abjects ». À la demande du préfet, « une plainte sera déposée dans les prochaines heures » par la police nationale.