Mare liberum - invasit Terra !

Les ONG pro-immigration en mer Egée sont à la dérive au large de l’île de Lesbos depuis une semaine. Les habitants opposés à ces trafiquants d’êtres humains refusent de laisser leur bateau accoster dans le port de l’île.

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Les activistes gauchistes à bord du navire Mare Liberum ont déclaré que leur bateau avait été empêché d’accoster à Lesbos à deux reprises.

“Les gens se sont rassemblés pour nous chasser et à un moment donné, les autorités nous ont dit qu’elles ne pouvaient pas garantir notre sécurité“, a déclaré un membre de l’équipage de ces complices des passeurs. “Nous essayons de trouver des moyens de retrouver un port sûr sur cette île“.

Il n’est pas étonnant que la population de Lesbos, l’une des îles grecques les plus proches de la côte turque, n’accueille pas à bras ouverts les architectes de leurs malheurs. L’une des principales portes d’entrée illégale en Europe, l’île a dû subir une déferlante des centaines de milliers d’immigrés clandestins, en 2015 et 2016.

Lesbos accueille toujours plus de 20 000 de clandestins dans des camps surpeuplés, qui contribuent à pourrir le climat de l’insécurité et exaspèrent les autochtones. Les organisations qui travaillent avec les clandestins sont considérées à justes titre comme complices de l’invasion.

Avec la recrudescence des arrivées après que la Turquie a dénoncé fin février l’accord avec l’UE et lâché les immigrés à l’assaut de la frontière grecque, les habitants sont à nouveau sur les nerfs.

Le Mare Liberum, un navire appartenant à l’organisation non gouvernementale allemande du même nom basée à Berlin, favorise depuis deux ans le trafic de clandestins dans le détroit maritime entre la Turquie et les îles grecques.

L’association affirme avoir besoin de ravitaillement et d’un port sûr pour poursuivre son action. Curieusement elle l’exige de la part de la même population qu’elle met dans le pétrin. C’est un peu fort de café.