Macron atteint par l'il-libéralisme ?

Bizarre vous avez dit bizarre ? Dans son allocution vespérale, notre grand Timonier a tenu des propos pour le moins inconsidérés. On ne reviendra pas sur les mesurettes qui ne résouderont pas une pandémie se moquant bien d'un confinement a minima, mais sur des affirmations aussi politiques que péremptoires assénées et a plusieurs reprises

1. la santé c'est précieux il faut donc la préserver et notre Jupiter président s'y engage « QUOI QU'IL EN COÛTE », et quoi qu'il en coûtera. Quid de l'orthodoxie budgétaire voulue par l'U€ ? Aux orties ?
2. Un mot a été employé avec force et là encore de façon répétée: la RUPTURE. Rupture avec quoi ? Rien moins que le mode productiviste de nos sociétés dite libérales, accusé de tous les mots, et pas que sanitaires: flagrant délit d'il-libéralisme pathologique !
3. pire notre danseuse négrophile s'est livrée à un plaidoyer en faveur de l'état providence, censé protéger les plus faibles, et pour une sanctuarisation publique du secteur de la santé, contre l'appétit féroce des prédateurs financiers !

Alors de deux choses l'autre, ou Macron a pété les plombs (une coronarovirite aigue ?) ou bien il a viré  "grave" sa cuti. Reste une troisième hypothèse, plus bassement crédible: à la veille d'élections municipales à hauts risques pour le pouvoir, il s'essaye à la posture de grand protecteur de la veuve et de l'orphelin ... et des sans-dents, ces gilets jaunes réputés le haïr copieusement.

Après tout, le « quoi qu'il en coûte » n'engage à rien, car ce seront bien ces sans-dents et leur éventuelle descendance qui devront payer la note: rien n'a filtré sur le financement de ce « quoi qu'il en coûte », et pour  cause !

Donc inévitable poursuite effrénée de la cavalerie financière de la dette, qu'il faudra bien "rembourser" un jour ...