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19 mars 2020

Le macronisme de plus en plus abject

Résultat de recherche d'images pour "macron notre projet"Nous voilà donc en confinement

L’Éducation nationale a dû se résoudre à fermer les classes et les Français ont été mis au télétravail forcé… Enfin, ceux qui pouvaient, c’est-à-dire moins d’un tiers de la population. La douche froide nous est tombée dessus alors qu’on ne nous y préparait pas vraiment. Il y a quelques jours encore, le Président allait au théâtre et, dimanche, tout le monde le voyait voter au milieu d’une foule de journalistes…

N’avaient-ils rien vu venir tous ces grands cerveaux qui nous gouvernent ?

Assurément non. Et ce n’est pas étonnant vu que le conseil scientifique nommé par l’Élysée compte, parmi ses onze membres, le professeur Didier Raoult qui déclarait, fin janvier : « Le Covid-19 est un délire de l’OMS basé sur trois Chinois morts » ! Ce que Jérôme Marty, président de l’Union française pour une médecine libre, n’a pas hésité à fustiger : « En phase 1, on devait détecter la maladie aux frontières, ne serait-ce qu’en prenant la température des voyageurs. On a mis des affiches… et l’épidémie est entrée ! En phase 2, on s’est contenté d’établir des “closters”, sans oser faire plus… et on est entré en phase 3 ! Avec retard à l’allumage. Le gouvernement doit maintenant prendre des décisions pour éviter que nos services de réanimation ne soient dépassé. » De fait, nos gouvernants ont toujours été complètement décalés… Avec le Président dans le rôle de « premier de cordée » !

Avec ses œillères mondialistes, Macron s’obstine à nous parler de désunion devant cet ennemi invisible, ne supportant pas de voir ses homologues bien plus sages que lui, fermer leurs frontières. Car la France, pays des libertés – bien rognées depuis que le gérontophile est à la barre –, ne sautait succomber à pareille infamie ! D’autant plus que ce serait donner raison à Marine Le Pen ! Alors, on confine mais on laisse toujours les frontières grandes ouvertes. Vous avez dit bizarre, mon cher cousin ? Comme c’est bizarre !

Agnès Buzyn - 20 janvier 2020 - CoronavirusMais la guignolade ne s’arrête pas là

Cet après-midi, Agnès Buzyn est allée s’épancher au micro d’Ariane Chemin, journaliste du Monde. Celle qui fut ministre de la Santé, avant d’aller porter les couleurs de son mentor dans l’élection municipale parisienne, vient aujourd’hui pleurer sur son sort. Elle ne manque pas d’air, celle-là ! N’est-elle pas à l’origine du désastre dans le présent traitement de l’épidémie ?Ariane Chemin écrit, citant son interlocutrice : « “Je me demande ce que je vais faire de ma vie”. Agnès Buzyn est enfin rentrée chez elle, lundi 16 mars, en milieu d’après-midi. Elle vient de “fermer la porte du QG” de sa campagne parisienne et a posé son sac, seule, “effondrée”. » La pauvrette ! On en a les larmes aux yeux… Mais le pire reste à venir. Agnès Buzyn confie : « Je pense que j’ai vu la première ce qui se passait en Chine : le 20 décembre, un blog anglophone détaillait des pneumopathies étranges. J’ai alerté le directeur général de la santé. Le 11 janvier, j’ai envoyé un message au Président sur la situation. Le 30 janvier, j’ai averti Édouard Philippe que les élections ne pourraient sans doute pas se tenir. Je rongeais mon frein. »

Ainsi donc, dès le mois de janvier, tout l’exécutif savait et personne n’a rien fait

La seule chose qui comptait pour Macron, c’était la conquête – très hypothétique et très compromise – de la mairie de Paris ! Après avoir commis un abandon de poste, Mme Buzyn a maintenant l’outrecuidance de venir exprimer son désarroi de s’être engagée dans une campagne électorale calamiteuse : « Depuis le début je ne pensais qu’à une seule chose : au coronavirus. On aurait dû tout arrêter, c’était une mascarade. La dernière semaine a été un cauchemar. J’avais peur à chaque meeting. J’ai vécu cette campagne de manière dissociée. » Et ce, au moment où des Français meurent du fait de son impéritie et de celle de ses acolytes du gouvernement. Mais j’y songe, n’était-ce pas la même Mme Buzyn qui avait affirmé doctement « Médecin un jour, médecin toujours » et qui s’est embarquée dans cette « mascarade » au lieu de faire, précisément, son devoir de médecin ?

Par sa faute et celle d’Emmanuel Macron, la situation du pays est terrible aujourd’hui. Tous les deux portent une responsabilité énorme. Ils se sont joué du peuple pour de basses considérations politiciennes.

Ils ont bafoué la démocratie pour un jeu de dupes

Ils ont joué avec la vie de leurs compatriotes, ceux que Macron estiment si « chers » en introduction de ses discours grandiloquents. Le peuple ne peut l’accepter et cela ne peut rester impuni. Ça mérite carrément une procédure en destitution.

Nicolas Sarkozy a dit un jour que « le macronisme finirait en farce ». Tout indique qu’il va finir en tragédie.

Charles André

 

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