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DISSIBLOG
31 mars 2020

Dissiblog retoque 6 ministres de la santé !

La pandémie de coronavirus était «imprévisible» et le gouvernement fait «du mieux possible», n’en déplaise aux «donneurs de leçons», affirment six anciens ministres de la Santé dans une série d’entretiens au Quotidien du médecin.


 

« Comment voulez-vous anticiper une situation imprévisible ? », résume Roselyne Bachelot (2007-2010).[…]

« On découvre au fur et à mesure de l’épidémie des situations qu’il était impossible d’anticiper », relève pour sa part Claude Evin (1988-1991).[…]

« Le gouvernement a pris les bonnes mesures au bon moment », affirme Jean-François Mattei (2002-2004)

« La critique sera nécessaire le temps venu, mais il est regrettable que dans la crise certains cherchent à accuser les autres », appuie Marisol Touraine (2012-2017).

« Des donneurs de leçons », dénonce Elisabeth Hubert (1995) […]

De son côté, Philippe Douste-Blazy (1993-1995 et 2004-2005) recommande au gouvernement de « dépister systématiquement, et en priorité, toutes les personnes qui entrent dans les Ehpad » […]

cnews.fr


Sans blague ?? Nos ministres auraient ils la mémoire courte ? Seraient ils nuls en histoire ? Ou tout ce petit monde cherche-t-il une fois de plus à se défausser ?

Alors on va leur rafraîchir la mémoire !

Extraits:

WIkipediaAvant cette grippe de 1918, des pandémies de grippe se produisaient dans le monde en moyenne trois fois par siècle. Les flambées de grippe s'accélèrent au fur et à mesure des siècles : « de 1700 à 1889, l'intervalle moyen entre deux pandémies est de cinquante à soixante ans. À partir de 1889, cet intervalle n'est plus que de dix à quarante ans. Cette accélération peut correspondre à une plus facile propagation du virus, entre autres liée à l'accroissement de la population, à l'urbanisation et à la plus grande fréquence des échanges internationaux ».

On ne saurait être plus clair, tant sur la fréquence attendue des pandémies que sur leur nature et les facteurs aggravants (merci la mondialisation)  Mais ce n'est pas fini: non seulement la pandémie était prévisible et aurait du être anticipée, mais ses caractéristiques mêmes l'étaient tout autant

WIkipediaCette grippe se caractérise d'abord par une très forte contagiosité. C'est cela qui lui permit de devenir une pandémie. Une fois arrivée en un lieu donné, l'épidémie s'étend rapidement du fait que les malades transportent et propagent le virus durant les deux premiers jours de leur infection, tout en ne présentant aucun symptôme ; or dans ces cas, le virus avait contaminé dès la première semaine, avant même les premiers morts, une impressionnante partie de la population. La morbidité (proportion de cas de grippe dans une population) était extrême, près de 30 % de la population était atteinte après 15 jours.

Elle se caractérise ensuite par une période d'incubation de 2 à 3 jours, suivie de 3 à 5 jours de symptômes : fièvre, affaiblissement des défenses immunitaires, qui finalement permettent l'apparition de complications normalement bénignes, mais ici mortelles dans 3 % des cas, soit 20 fois plus que les grippes « normales ». Elle ne fait cependant qu'affaiblir les malades, qui meurent des complications qui en découlent.

La mortalité importante était due à une surinfection bronchique bactérienne, mais aussi à une pneumonie due au virus. Le malade, prostré, se plaignait de douleurs dans la poitrine, son visage devenait violacé, une mousse sanguinolente s'échappait de ses lèvres. En quelques heures, plus de la moitié de ces cas se terminèrent par la mort. Un pic de mortalité était observé du 15e au 30e jour de l'épidémie, suivi d'une décroissance lente du nombre de cas. Ce n'était généralement qu'au bout de deux mois que l'épidémie s'essoufflait, poursuivant ailleurs son œuvre.

Mot pour mot (ou plutôt maux pour maux ...) les caractéristiques de la pandémie actuelle. Et comment ont anticipé nos politiques ? En détruisant les stocks de masques et en dé-localisant à tour de bras nos propres moyens de production ! Résultat: pas de masques (même pour les soignants aux premières loges !), pas de gels hydro-alcooliques, et pas assez d'appareils de respiration artificielle !

Le Généraliste La pandémie de 1918-1919 fut essentiellement caractérisée par trois faits :

- Un taux de mortalité induit inhabituellement important pour une grippe, avec une moyenne d'environ 3 % du milliard de personnes atteintes.

- Une morbidité extrêmement élevée, estimée à 50 à 70 % de la population mondiale atteinte. Ceci s'expliquant par le fait qu'il s'agissait d'un virus grippal de type nouveau vis-à-vis duquel la population ne possédait aucune immunité.

- Une courbe de mortalité inhabituelle, avec un pic chez les 20-40 ans. Pour expliquer ce fait, on avança d'abord que cette tranche d’âge (notamment pour des raisons professionnelles ou de guerre) était celle qui se déplaçait le plus où cotoyait le plus de personnes, la multiplicité des contacts augmentant le risque d’être contaminé. Cette constatation avait déjà été faite lors de l’épidémie de choléra de 1866 à Liège. Mais, en fait c’est le système immunitaire de cette classe d’âge qui a trop vigoureusement réagi à ce nouveau virus, en déclenchant une "tempête de cytokines" qui endommageait tous les organes, au point de tuer nombre de malades.

Exactement comme la pandémie actuelle ! Donc rien de nouveau ... Et vous savez quoi ? En relisant l'histoire, on peut même prédire l'avenir proche ...

WIkipediaLes vagues épidémiques, durent de l'ordre de deux mois sur une région. La pandémie est donc enrayée vers le début de janvier 1919, avec un pic de mortalité en décembre 1918.

Après deux mois d'accalmie, de décembre 1918 à janvier 1919, l'année 1919 voit étrangement une recrudescence importante du nombre de cas. Cette troisième « vague » est toutefois moins grave, les individus atteints lors des deux premières vagues présentant désormais une immunité, et ne pouvant donc ni être contaminés ni colporter le virus. Ce retour de la pandémie déclenche des foyers épidémiques disséminés sur la planète, notamment dans les régions jusqu'alors épargnées, comme l'Australie, où il ne sera résorbé qu'en août 1919.

Nous voilà prévenus. A noter que Le Comité d'hygiène de la Société des Nations (SDN), ancêtre de l'OMS, a  précisément été créé à la suite de cette épidémie.

Nos ministres amnésiques auraient ils "aussi" oublié ce détail ?

Ah oui en parlant de détail, encore un: l'éditorialiste du Quotidien dans lequel se sont répandus nos ministres n'a eu de cesse d'appeler ses lecteurs à voter Macron, ce qu'une grande majorité d'entre eux à fait.

CQFD quand même ...

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