La recherche française dans les choux
A propos d'une étude qui devait apporter toute la lumière, et dont les résultats se font attendre ... ou caviarder sur les réseaux sociaux
La recherche française aurait-elle commis l’impensable ? En l’occurrence arrêter un traitement qui, faute d’un échantillon de taille suffisante montre un effet favorable mais non significatif. Il s'agit là purement et simplement de sabotage caractérisé dont on peut se demander s'il n'est le fruit de conflit d'intérêts. Rappelons que le Professeur Lina avait, devant le Sénat, justifié l’inclusion du remdésivir sur des bases faibles d’évidence d’efficacité pour éviter aux patients une perte de chance.
Finalement on est en droit de penser que pour ne pas faire perdre de chance au remdésivir (du laboratoire pharmaceutique américain Gilead) nos chefs de départements cliniques ont évincé volontairement un traitement et entraîné ainsi une perte de chance pour des patients qui finalement n’auront pas été traités. S’il est avéré ultérieurement et de façon irréfutable que le traitement par hydroxychloroquine montrait des signaux d’efficacité dans l'essai Discovery, alors ne pas l'avoir pris en considération serait indubitable une « faute médicale grave » méritant des poursuites à définir.
Source(s) : FranceSoir
Voir aussi >> COVID-19: la faillite annoncée de l'essai clinique européen discovery