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10 mars 2021

Ni homme ni femme tu seras !

Une constante cependant relie ces offensives : le mâle blanc toujours responsable de tous les maux

Il est, en ces temps de ferveur « progressiste », le chien galeux à abattre. Nos féministes guerrières voudraient bien le voir socialement réduit à néant. Elles rêvent d’un monde d’Amazones toutes puissantes se reproduisant sélectivement grâce à la PMA et la GPA devenues les seuls modes autorisés, le mâle étant restreint à un simple fournisseur de sperme… En attendant le clonage.

Derrière ces féministes conquérantes, se cachent les puissants lobbies LGBT et autres tenants de la théorie du genre, cette folie furieuse importée des USA. Dans ce pays de cinglés, le mariage entre trois hommes ne pose plus de problème et changer de sexe est devenu une mode. En Californie, une affaire de ménage à trois fait le buzz depuis que l’un des hommes du « trouple » (néologisme pour « couple à trois ») publie un livre intitulé « Three dads and a baby ».

Car, ces homosexuels déjantés ont voulu repousser les limites de l’absurde en achetant un bébé conçu par GPA ! Et la loi a consenti à s’adapter à cette insulte faite à la nature puisque ce ménage improbable a réussi à faire établir un acte de naissance où les trois « parents » sont mentionnés. Alors que la polygamie reste un délit dans certains États, la Californie entérine la famille multi-paternelle sans mère. On imagine les dégâts psychologiques potentiels pour la pauvre petite fille otage de ces idéologues de la reconstruction sociale.

Autre tendance venue d’outre-Atlantique ayant le vent en poupe : la « dysphorie de genre ». Adoptée chez nous, elle fait figure de bouleversement sociétal majeur. Les médias se sont emparé du sujet pour normaliser le phénomène. Ils rapportent, à l’envie, des histoires d’enfants ne se sentant pas à l’aise avec leur sexe biologique et voulant changer de genre. Et les reportages s’enchaînent allègrement : on a eu droit au documentaire de Sébastien Lifshitz sur Arte, « Petite Fille », celui de Sept à huit, « Le Combat des enfants transgenres », ou encore celui d’Envoyé spécial, « La Nouvelle Vie de Stella et Alex ». On n’hésite pas un instant, au nom de l’éveil « nécessaire » des mentalités, à exposer ces enfants à la curiosité du public. Alors qu’on se préoccupe de définir l’âge du non-consentement sexuel des mineurs, on se moque de savoir si des enfants de 7 ou 8 ans (ceux des reportages) ont la maturité nécessaire pour poser des choix irréversibles aux conséquences d’une gravité extrême. Cette folie du « gender » a également conquis la Grande Bretagne où on découvre que les mineurs de moins de 16 ans peuvent se procurer, sans autorisation parentale, des médicaments sur Internet pour changer de sexe. Le Telegraph a montré que la compagnie privée GenderGP avait déjà prescrit, à l’insu des parents, des hormones à des enfants de 12 ans et des bloqueurs de puberté à des enfants de 10 ans !

Le matraquage est devenu incessant. Le bourrage de crânes continu. Il faut, dès le plus jeune âge, saper la conscience de soi, démolir tous les schémas établis, pour convaincre les jeunes que le genre est une construction sociale et que se sentir homme ou femme est devenu incongru. Quand ce n’est pas défini comme de l’homophobie.

Aussi, la promotion de l’égalité des genres s’impose partout, depuis les jouets « dégenrés » jusqu’aux contes pour enfants réécrits en passant par la débaptisation des mascottes (Monsieur Patate, célébrité de la marque Hasbro, s’appelle à présent Tête de patate) ou les vêtements unisexes. On avait vu la mode depuis longtemps passer à l’androgynie, aujourd’hui, elle revendique ouvertement vouloir « se libérer des codes de genre » .

Quant à la presse, elle s’est engouffrée dans le créneau qu’elle entrevoit « porteur ». De nouveaux magazines voient le jour comme Milk que décortique la chroniqueuse Marie Delarue : « Très nouvelle famille, avec de très beaux enfants et des pages mode qui leur sont presque exclusivement consacrées. Des enfants parfaitement neutres avec des vêtements “pour tous”. »

Un magazine qui interroge : « À quel âge se genre-t-on et est-il capital de le faire ? » Et qui se charge d’apporter la réponse, bien sûr, expliquant par ailleurs que les genres sont multiples et divers. Si, si ! Le plus scandaleux, c’est que des parents élevant déjà leur bébé dans l’indistinction sont fiers d’exposer leur petit ange dans le magazine. « Pauvre gosse ! » soupire Marie Delarue.

En Suède, la société a déjà basculé dans la folie de déconstruction du concept de masculinité. On dépense les deniers publics pour analyser le genre de chaque objet : 70 000 euros ont été investis pour savoir si la trompette est un instrument musical de genre égalitaire ou non ! À l’école, tout est codifié et il existe un département qui fournit un étiquetage des jeux spécifique par sexe !

En Autriche, la folie gagne aussi : à Vienne, les feux de circulation avait été modifiés en 2015 de façon être « gay-friendly » pour l’accueil de l’Eurovision. Tous les détails y sont : main dans la main et petits cœurs !

Dans les livres scolaires du Cours Préparatoire Le bourrage de crâne vise essentiellement à la « déconstruction des stéréotypes de genre » avec, en point de mire, l’effacement de la famille traditionnelle.

Le mariage pour tous a été un pas décisif vers cet objectif

Les partis politiques, la France Insoumise en tête, en ont fait un de leurs chevaux de bataille et réclament de plus en plus fort la suppression de la mention du sexe à l’état civil, la jugeant, comme la député Obono, « très oppressante et oppressive ». L’utopie de la théorie du « gender » née des fantasmes des dingos-LGBT gagne du terrain partout dans le monde. Les porte-drapeaux, comme Judith Butler, prétendent que la société doit se féminiser et que les femmes doivent aller jusqu’à refuser la pénétration sexuelle, même pour la procréation, car il s’agit d’un acte de domination de la part des hommes. On en est là !

Nous sommes entrés dans une civilisation du virtuel, qui a perdu les sens de la réalité. Une virtualité qui s’exprime par le possible et non le réel, le processus et non le fond, le changement et non la stabilité, la potentialité et non le contrat. L’individu se construit désormais un sentiment de toute-puissance, un monde de rêve où il aurait en permanence accès à tous les choix. La maternité, la famille traditionnelle sont réduites à des mythes dépassés et l’habilitation de la femme devient le rêve à conquérir. Il faut à tout prix tuer le père et déconstruire l’idée de la mère. L’effacement du réel est la grande utopie du progressisme qui s’est mis en quête, comme un Graal, de l’au-delà du réel.

Aujourd’hui, l’UE prétend nous imposer cette pseudo-éthique du genre. Les conséquences conduiront immanquablement à des lendemains qui déchantent car, selon l’avertissement de Roland Hureaux, « l’idéologie est la plus grave maladie qui puisse affecter le politique ».

Charles André

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