La République en ruine ... et maintenant ?

La réforme des retraites est la provocation de trop. Non en tant que telle mais par la manière désormais habituelle et républicaine dont elle a été traitée. Comprendre anti démocratique. Résultat: le pays une nouvelle fois dans le bordel !

Alors quelles issues à court terme ? La Créature républicolâtre qui dirige aux destinées de ce pays a quatre possibilités

• ne rien faire et s'entêter, ce qui est le plus probable étant donné le profil de l'individu
• procéder à un remaniement gouvernemental, ce qui ne changerait rien si la réforme n'est pas sinon supprimée, du moins sérieusement amendée au parlement
• dissoudre l'assembleée et provoquer de nouvelles élections, ce qui ne résoudra en rien le blocage puisqu'en l'état du pseudo débat politique, aucune majorité claire ne sortirait des nouvelle élections
• demander son avis au peuple sur la mesure en question par referendum, ce qui serait de loin la mesure la plus logique sinon la plus démocratique

Réponse dans les jours qui viennent ...  Sans illusion aucune !

Car est clairement posé le problème essentiel de nos institutions: pas plus que ses devancières, et quoi qu'en pensent ou disent ceux qui se réclament encore du Gaullisme, la 5 ème n'a su ou pu sauvegarder la démocratie ! Au contraire même, ce régime présidentiel a été taillé sur mesure pour une homme (d'État celui là, et au service de son pays, contrairement à l'actuel usurpateur du fauteuil). Une fois l'homme providentiel disparu, le fauteuil a été occupé par des médiocres uniquement préoccupés par leur petite personne ou leur parti, jusqu'à sa captation par l'actuel usurpateur, manifestement au service d'intérêts privés et/ou étrangers au pays. Il en va de même pour une bonne partie du personnel politique, et le lamentable spectacle parlementaire actuel en est l'illustration la plus aboutie.
Cette situation découle directement du système dit représentatif: un peuple qui délègue d'une façon ou d'une autre son pouvoir de décision est appelé à se faire cocufier dans les grandes largeurs, que ce soit par des pertes de souverainetés plus ou moins librement consenties (Cf l'appartenance à l'UE) ou par le système de démocratie indirecte, de plus en plus remis en question et à juste titre. Le spectacle actuel (et hélas récurrent) d'une république à l'agonie contraste avec la paisibilité de la démocratie directe pratiquée par nos amis helvètes et pour cause: l'essentiel des décisions est discuté et adopté par le peuple en autosaisine. Ce dernier reste donc maître de son destin, et peut corriger le tir par une ou plusieurs auto-saisines ultérieures: voilà pourquoi ce système marche. Les citoyens suisses étant directement responsables des décisions qu'ils prennent sont aussi directement concernés par les sujets abordés: voilà pourquoi cette petite confédération a une culture politique, et pourquoi les français sont et restent des veaux d'abattoir.
A méditer ...