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12 avril 2012

Descoings vu par un pédé (*)

La disparition du grand homme a fait l'objet de la dithyrambe habituelle. Un membre de la secte ne s'embarrasse pas de circonvolutions pour dire tout le bien qu'il pense du personnage. Extraits:


Ce qui m’intrigue dans cette sombre histoire, ce qui me met la puce à l’oreille et ce qui me choque est tout autre : l’annonce du cadavre de Descoings retrouvé nu dans une chambre d’hôtel de New York, avec de l’alcool et des médicaments à proximité, un certain désordre, des témoins qui disent avoir entendu des bribes de conversation, des « garçons » qui lui auraient rendu visite, un ordinateur portable et un téléphone jetés quelques étages plus bas … N’importe quel gay, à l’annonce de ces quelques indices, sait très bien de quoi il en retourne. Même si on peut se tromper, évidemment.

Le plus fascinant dans cette nouvelle sordide, c’est que sur les réseaux sociaux, ou dans les commentaires relatifs à l’affaire, les homos eux-mêmes prirent le parti de défendre le droit de Descoings à cacher sa sexualité. Ce qui, pour un homme à la tête d’une institution censée former les élites de demain, et payé avec nos impôts, a de quoi faire peur.

Que les choses soient claires : il présentait toutes les caractéristiques de la pédale planquée. Il était gay avec ses amis proches (ceux qui méritaient de savoir), il s’amusait à faire la folle avec ses étudiants, les soi-disant futures élites de la République, mais il n’était pas gay pour le « gros du peuple » (ceux dont il n’avait rien à foutre en fait).

Comme beaucoup de pédés blancs, friqués, haut placés dans l’ascenseur social, Descoings semblait parfaitement à l’aise avec la notion de coming-out à deux vitesses : « homo for those who know, hétéro for those who don’t need to know » (« homo pour ceux qui savent, hétéro pour ceux qui n’ont pas besoin de savoir »). Gay à la cour des puissants parmi ceux qui décident, straight dans le monde réel, au milieu de ceux qui subissent.

Je me fous de savoir la manière dont Descoings est mort, si les causes sont naturelles ou non, s’il était partouzeur ou pas, si des escorts sont montés dans sa chambre d’hôtel. Ce qui me terrifie le plus est de constater que les plus fidèles défenseurs de la vie prétendûment privée de Descoings sont eux-mêmes des pédés blancs, bourgeois, friqués, bien installés, qui vont voter à gauche alors que leur manière de se conduire est fondamentalement de droite.


Sans commentaire

(*) terme autodéclaré, donc non frappé par la censure ... Seuls ceux qui sont protégés par la novlanque peuvent s'en départir.

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