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2 juillet 2013

Frédo balance !

Un an après avoir cédé son fauteuil à Aurélie Filippetti, Frédéric Mitterrand retrouve sa liberté de parole. Dans une interview au Figaro, il fustige la chasse aux sorcières et l'esprit partisan qui anime la ministre de la Culture. "J'ai le sentiment d'une grille dogmatique. Il y a quelque chose de systématique dans les remplacements, ce qui n'est pas bien", dit-il à propos notamment des limogeages ou démissions d'Olivier de Bernon directeur du musée Guimet, de Jean-François Colosimo celui du Centre national du livre et de Jean-Marie Besset remercié après son premier mandat au Centre dramatique national, le Théâtre des 13 Vents, à Montpellier ou du remplacement d'Éric Garandeau à la tête du CNC (Centre national du cinéma) par Frédérique Bredin, copine de promotion de François Hollande. "Ce n'est plus la lutte des classes, c'est de la féodalité", ajoute-t-il sévèrement.

Leçon de démocratie

Il juge sévèrement l'action d'Aurélie Filippetti obsédée par la démocratisation de la culture, "le serpent de mer du ministère". Et plus généralement l'action de la gauche au pouvoir. "Dans le fond, les socialistes sont dans le déni démocratique. Ils décident de manière arbitraire. Regardez ce que Bertrand Delanoë a fait de la place de la République ou des voies sur berge, à Paris. Ses projets ne tiennent pas compte du passé et de l'histoire du lieu. Les socialistes n'ont tout simplement pas de vision culturelle."


Et pourquoi pas un referendum sur le mariage pour touzes tant qu'on y est ?

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