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22 octobre 2013

Jeu de massacre, ou la chienlit post républicaine

Olivier Duhamel dresse un inventaire des dérèglements qui se sont accumulés dans l'affaire Leonarda.

>> Le PS qui se prend pour Mélenchon. Sans même connaître le dossier, des dirigeants du PS ont pris fait et cause pour la famille expulsée et exigé son retour en France, attaquant le seul dirigeant apprécié des Français. 

>> Les politiques qui jouent aux animateurs de téléréalité. Le choix des mots l’a montré. Ils n’ont pas parlé d’une éventuelle "affaire Dibrani", ils ont répété en ritournelle leur soutien à "Leonarda".

 >> Le président de l’Assemblée ... qui ne défend pas la loi. "Il y a la loi. Mais il y a aussi des valeurs avec lesquelles la gauche ne saurait transiger sous peine de perdre son âme", a affirmé Claude Bartolone, celui qui préside la première chambre du pouvoir législatif.

 >> Un député socialiste qui confond expulsion au Kosovo et déportation en camp d’extermination. "Aller chercher un enfant dans une activité scolaire, ce n’est pas une expulsion, c’est une rafle", osa déclarer Bernard Roman le mercredi 16 octobre à l’Assemblée.

 >> Le président de la République qui remplace son ministre de l’Intérieur– voire le préfet de Franche-Comté. Tirer les conséquences du rapport de l’Inspection n’était pas de son niveau.

 >> Des médias qui disent et font n’importe quoi. Ceux là même qui ont sommé François Hollande d’intervenir lui en font ensuite le reproche. Les mêmes ou d’autres transforment la jeune adolescente en chef de l’opposition, caméras et micros à foison

 >> Le 1er secrétaire du PS qui contre le Président. Harlem Désir a choisi le pire dossier pour tenter d’exister, quelques minutes, en demandant le retour de la famille Dibrani

 >> Un dirigeant écologiste qui appelle les lycéens à poursuivre leur contestation. Membre de la majorité, au moment où l’on passe enfin à autre chose, Jean-Vincent Placé remet de l’huile sur le feu


 

On ne compte plus les cas dans lesquels, de tous côtés, des politiques se sont tirés des balles dans le pied. Mais autant de fusillades contre son propre camp, c’est du jamais vu.

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