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26 août 2014

Quand un "économiste" en appelle à Hitler

 ... Il est impossible de mettre en place des stimuli émanant de l'Etat en l'absence d'une adhésion populaire, elle même impossible à obtenir du fait de la manipulation - ou de l'intox - à laquelle se livre le « mainstream » médiatique et politique. Qu'il sera, en d'autres termes, impossible de rompre la spirale récessionniste en présence d'un régime démocratique, tandis qu'un dictateur - n'ayant par définition pas besoin de convaincre son opinion - serait parfaitement en mesure de sauver son économie en accélérant les dépenses étatiques, s'il est persuadé du bien fondé d'un tel remède...

A moins qu'une guerre  - qui menacerait nos existences et notre mode de vie - ne soit une autre alternative, faisant taire du coup toutes les réticences, et qui propulserait dès lors à bon escient les dépenses publiques ? Parvenus tous deux au pouvoir en 1933 dans un contexte de crise sévère, Roosevelt et Hitler furent effectivement confrontés dès le départ à un chômage dépassant 25% de leur population. Ayant tous deux pris la bonne décision - la stimulation de leur économie à outrance -, Roosevelt dut se résoudre à interrompre l'intervention de l'État, sous la pression conjuguée de son aile droite et de milieux financiers..


 

Michel Santi,  ancien cambiste, trader, patron d’une salle de marché dans une banque française, et membre du World Economic Forum, de l’IFRI de l’ONG « Finance Watch ». et actuel directeur financier et directeur des marchés financiers chez Cristal Capital S.A. à Genève.

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