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14 juin 2016

De l'état d'urgence à l'état de chaos

Résultat de recherche d'images pour Les policiers incarnent l’Etat, l’ordre public, la loi. Ils sont un symbole de la France traditionnelle. Dans une société en voie de décomposition, gagnée par une pagaille généralisée, la police incarne ce qui reste de l’ordre et de la discipline. Dans les zones de non droit gangrenées par le trafic de drogue, la violence aveugle, le communautarisme islamiste, le policier est le dernier gardien de la civilisation contre la barbarie. 

Tuer des policiers, pour le terroriste islamiste a une signification suprême: en finir avec le dernier vestige de l’autorité sur le territoire français. Le fait que le massacre du couple ait lieu à son domicile a un sens encore plus lourd. La guerre contre le monde occidental et la France est totale, sans concession, sans limites: tuer des personnes jusque dans le plus intime du foyer. La bataille a pour objectif le massacre pour le massacre. Elle est tournée vers une logique d’extermination. [...]

Policiers blessés ou tués, commissariats pris d’assaut et saccagés, voitures de police incendiées: la police porte aujourd’hui seule le poids du chaos français, dans un climat d’aveuglement et de déni généralisé.

Le retour de l’autorité sur le territoire national et le respect de la police sera sans nul doute l’enjeu fondamental des élections de 2017.

Pour l’instant, les politiques dans leur ensemble ne l’ont pas encore compris.

Le Figaro


Hollande et Valls bottent en touche

La droite, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé en tête, ont demandé mardi des comptes au gouvernement quelques heures à peine après le double meurtre d'un policier et de sa compagne dans les Yvelines, revendiqué par le groupe Etat islamique. Sans surprise, le FN a lui aussi réagi vivement: "le gouvernement ne protège pas les Français" et "la vraie lutte contre le fondamentalisme n'a pas été engagée" a critiqué sa présidente Marine Le Pen dans une vidéo diffusée à la mi-journé.  Mais toutes ces demandes n'ont pas été du goût de l'exécutif, confronté, selon les termes de François Hollande, à un "acte incontestablement terroriste", en plein Euro de football.

"Des mesures ont déjà été prises pour la protection des policiers", a déclaré Manuel Valls à son arrivée à l'Assemblée. "Nous n'allons pas adopter à chaque fois une nouvelle mesure", a fait valoir le Premier ministre.

Devant les députés PS, le chef du gouvernement a ensuite appelé au "sang froid". "La droite voudra amalgamer. Nous devons incarner notre capacité à faire front", a-t-il demandé, exhortant les troupes socialistes à "ne pas polémiquer avec la droite". "Sinon le discours populiste va faire mouche", a-t-il mis en garde.

"L'instrumentalisation des drames à des fins de politique politicienne n'est pas à la hauteur du défi qui est posé à la France. Aucune polémique n'a sa place", a renchéri le PS


 

Bon on l'a compris, les policiers peuvent crever. Mais en silence si possible ...

 

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