Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
DISSIBLOG
25 septembre 2016

Métropoles: comment les bobos ont y pris le pouvoir

Portrait au vitriol de la "Bobocratie":(extraits)


Afficher l'image d'origineLa ville d’avant-hier était mixte, toutes classes sociales réunies à peu de distance. Est venue l’économie industrielle, les ouvriers ont été envoyés dehors, loin, les cadres conservant le centre. Puis, le prix des loyers s’élevant, les cadres ont vu leurs bureaux envoyés en périphérie, à la Défense pour les Parisiens. Vient la troisième phase urbaine avec les services et l’économie de la connaissance, qui affiche une grande différence avec la précédente: son activité utilise moins d’espace, elle n’a aucun rapport avec les usines, ni avec les grands immeubles de la bureaucratie de l’économie industrielle. Les cadres de cette économie constituent la «bourgeoisie bohème», dite bobo. Ils n’ont aucun besoin d’effectuer des trajets vers la périphérie. «Pour cette raison, les bobos sont prêts à sacrifier les infrastructures de transport et à réallouer l’espace libéré vers des usages plus récréatifs et festifs», note l’économiste Gilles Saint-Paul, de l’Ecole d’économie de Paris, dans le numéro estival de la revue Commentaire.

On comprend mieux la volonté acharnée de la maire de Paris de fermer la voie Pompidou malgré les avis contraires.  L’objectif d’Anne Hidalgo n’est en rien d’abaisser la pollution intramuros, il est tout simplement de satisfaire ses électeurs, les Parisiens bobos qui ont votés pour elle.

La voiture, ils n’en ont aucunement besoin, ils veulent des espaces ludiques. Que la fermeture de la vois Pompidou pollue finalement plus que moins, qu’importe, là n’est pas l’objectif premier.

Publicité
Publicité
Commentaires
DISSIBLOG
Publicité
DISSIBLOG
Newsletter
Derniers commentaires
Publicité