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30 novembre 2016

Fillon, le candidat de l'oligarchie ?

Fillon veut confier l’économie hexagonale au président du Groupe Bilderberg


 

Candidat officiel du parti « Les Républicains » pour l’élection présidentielle française, François Fillon a déjà pré-sélectionné ceux de son entourage qui pourraient se charger de restructurer l’économie hexagonale au profit de l’oligarchie.

Bien qu’il agite le spectre d’une montée en force de la « société civile », les conseillers dont s’entoure Fillon sont sans surprise des membre du capitalisme d’état hexagonal. Tous sont issus de l’ENA et ont piloté à ce titre les grandes entreprises française sous tutelle étatique.

Parmi eux, Henri de Castries dont Paris-Match faisait un portrait élogieux en mai dernier (source) :

Henri de Castries est un ancien de la promotion Voltaire de l’ENA, dont sont issus François Hollande, Ségolène Royal, Dominique de Villepin ou Jean-Marc Janaillac, nouveau patron d’Air France. Tout comme Emmanuel Macron, ancien banquier, a contribué rapprocher le gouvernement du monde de l’entreprise, l’ex-patron d’Axa pourrait jouer ce rôle auprès de François Fillon.

De Castries est pressenti pour diriger le ministère de l’économie en cas de victoire de l’ex-premier ministre de Nicolas Sarközy.

BFMTV (source) :

Henri de Castries pourrait quant à lui faire partie de ces ministres « issus de la société civile ». Issu de la noblesse du Languedoc, Henri de Castries était le dixième patron français le mieux payé en 2008, il était PDG d’Axa jusqu’en août dernier. C’est un ami de François Fillon et pourrait devenir ministre de l’Economie.

Une « société civile » bien étrange où ouvriers, salariés et autres chefs d’entreprise de type PMI-PME auront bien du mal à se sentir appartenir.

Mais l’oligarchie a d’autres priorités. Le journal patronal « Challenges » est extatique (source) :

A l’inverse, Henri de Castries a travaillé depuis le début sur le programme du vainqueur de la primaire de la droite. Quand ce dernier était encalminé, il ne l’a jamais lâché. Ensemble, ils sont allés à New York, pour lever de l’argent pour la campagne, ce qui est un des plus efficaces témoignages de fidélité. D’ailleurs, François Fillon n’a cessé de mettre en avant ce compagnonnage, et l’ex-PDG était ostensiblement auprès de lui, à la tribune de son dernier meeting, le 25 novembre, deux jours avant la victoire.

De Castries n’est autre que le président du groupe oligarchique transnational « Biderberg » où chefs d’état, oligarques et journalistes des grands médias dominants coordonnent leurs efforts à l’échelle du monde occidental pour mettre en œuvre leurs différents projets.

A ce titre, Henri de Castries percevait le Brexit comme une menace existentielle pour l’UE, un des volets globaux du projet globaliste des intérêts qu’il représente.

L’Express relatait en juin (source) :

« Si le Royaume-Uni vote le départ de l’UE, toute complaisance dans les négociations qui s’ensuivront encourageront d’autres pays à négocier des traitements spéciaux avec le bloc, ce qui menacera d’accélérer le démantèlement de l’Europe”, a conclu de Castries.

En somme, de Castries est le partisan d’une négociation brutale et punitive vis-à-vis de Londres afin de décourager toute émancipation du projet d’intégration socialiste sous clef oligarchique qu’est l’UE.

« Gouvernement invisible » des ploutocraties occidentales

Le Bilderberg, fondé dans les années 50, est un groupe occulte qui, aux côtés d’autres structures du même type comme la Trilatérale, se charge de poser le véritable agenda stratégique et politique des états occidentaux. On doit à ses membres de l’élite globale des opérations de déstabilisation générale de pays entiers, comme en Italie dans les années 70 :

Dans un entretien, l’ancien ministre Philippe de Villiers, indiquait que François Fillon s’était rendu dans une réunion secrète du groupe. Interrogé par l’ancien président du conseil général de Vendée sur les raisons de ce déplacement, Fillon avait benoîtement répondu : « Que veux-tu ? Ce sont eux qui nous gouvernent ».

Un coup d’état déguisé

La nomination ultérieure de Henri de Castries à la tête de l’économie hexagonale, au moment où le système globaliste implose sous le poids de ses contradictions internes, est révélatrice de la radicalisation de l’oligarchie. Il s’agit de prendre en main directement la seconde économie du continent européen.

Ce que François Fillon entend réaliser en renforçant l’intégration de type socialiste – dirigée et pyramidale – de l’économie ouest-européenne dans un système unitaire. Un coup d’état déguisé, proche de ce qui s’est passé en Italie avec l’éviction de Silvio Berlusconi lorsque ce dernier a voulu quitter l’Euro.

source

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