FN: pourquoi la dédiabolisation est un leurre

Le système médiatiqeu a prononce sa sentance: MLP sera toujours illégitime. Sauf si  ...

Pour élargir son socle électoral, Marine Le Pen cherche à adoucir son image et son discours. Derrière la façade, le programme reste fidèle aux fondamentaux du FN.

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 Marine, mère de famille. Marine, avocate. Marine, une femme comme les autres… La candidate FN a profité de son lancement de campagne, le week-end dernier, à Lyon, pour diffuser un tract et projeter un clip vidéo dans lesquels elle fend l’armure. Une opération de communication bien orchestrée. Souvent jugée comme clivante et agressive (sic) , la fille de Jean-Marie Le Pen tente d’adoucir son image pour élargir son socle électoral.

Une stratégie qui participe de la « dédiabolisation » du FN, impulsée par Florian Philippot. Un changement sur la forme, mais pas vraiment sur le fond. Même si le Front national s’efforce de lisser son message, il reste fidèle à ses fondamentaux : coup d’arrêt à l’immigration, instauration de la « préférence nationale », fermeture des frontières…

Il prône la "priorité nationale", nouvel avatar de la préférence nationale

Marine Le Pen propose d’inscrire la « priorité nationale » dans la Constitution. Elle reprend une idée lancée en 1985 par Jean-Yves Le Gallou, sous le nom de « préférence nationale », qui propose de donner la priorité à l’emploi aux détenteurs de la nationalité française ou à restreindre les aides sociales à des personnes qui ne l’ont pas. La candidate du FN prétend vouloir « ériger la citoyenneté française en privilège pour tous les Français », une incantation qui irrigue tout son programme sans expliquer les moyens qui seraient mis en œuvre pour y arriver. Ainsi prévoit-elle de mettre en place « une taxe additionnelle sur l’embauche de salariés étrangers », dont les modalités restent très floues, alors même que 300 000 postes restent non pourvus à l’échelle du pays. Le projet du FN propose aussi de « réserver prioritairement aux Français l’attribution du logement social », sans accompagner cette proposition d’un programme de construction. Et Marine Le Pen assure que, pendant les deux ans suivant leur arrivée, les étrangers en situation régulière devront « assumer » s’ils sont malades en «subvenant » aux coûts de leurs soins.

ND: Ouest France opte manifestement pour la préfèrence étrnagère prônée par la discrimintaion positive. 

Il veut toujours ferme les frontières

Derrière le sourire de façade, la candidate d’extrême droite retrouve un ton martial pour prôner le rétablissement des « frontières nationales » et « en finir avec l’immigration incontrôlée ». L’immigration légale serait ramenée à un solde annuel de 10 000 entrées. Le droit du sol serait supprimé, ainsi que la double nationalité extra-européenne. Le droit d’asile ne pourrait être demandé que « dans les pays d’origine ou les pays limitrophes », ce qui interdirait aux migrants déjà arrivés en France d’en bénéficier.

Le regroupement familial et l’acquisition de la nationalité française par mariage, considérés comme des « pompes aspirantes de l’immigration », ne seraient plus automatiques. « S’ils veulent vivre comme chez eux, il suffisait d’y rester », a lancé Marine Le Pen, samedi, à Lyon, provoquant des réactions enthousiastes de son son auditoire : « On est chez nous, on est chez nous… »

ND: Vouloir en finir avec l'immigration incontrôlée est donc incompatible avec la post démocratie. 

Il ne ferme pas la porte au rétablissement de la peine de mort

Le rétablissement de la peine de mort a disparu du programme de Marine Le Pen. La candidate du FN propose désormais l’instauration de la perpétuité réelle incompressible (sans remise de peine possible) pour « les crimes les plus graves ».

Mais elle ouvre la possibilité aux citoyens de réclamer le rétablissement de la peine de mort par l’intermédiaire d’un « référendum d’initiative populaire ». La procédure, qui suppose une révision de la Constitution, pourrait être déclenchée si elle est soutenue par au moins 500 000 électeurs.

ND: le politiquement correct plutôt que la démocratie ! Tout candidat prétendant vouloir donner la parole au peuple est donc persona non grata. Extraordinaire non ?

Il prône toujours la tolérance zéro

Marine Le Pen sort les muscles pour promettre le rétablissement de « l’ordre républicain et de l’État de droit partout et pour tous ». Les forces de l’ordre seraient « réarmées ». La police et la gendarmerie seraient recentrées sur « leur mission de sécurité » et libérées des « tâches indues ». Le FN prévoit un « plan de désarmement des banlieues » et promet d’appliquer la « tolérance zéro ». Là-dessus, pas de changement...

ND: la grosse presse subventionnée préfère donc le terrorisme islamique à la protection de ses concitoyens. CQFD

Il cultive les dérapages contrôlés

Marine Le Pen, qui cherche à incarner une France « apaisée », laisse à d’autres le soin de parler à la frange la plus extrémiste de son électorat.

Marion Maréchal-Le Pen n'hésite pas à reprendre à son compte les thèses complotistes du "grand remplacement". La députée du Vaucluse sort l’artillerie lourde, après l’attentat de Nice, pour déclarer la guerre à l’islam : « Si nous ne tuons pas l’islamisme, c’est l’islamisme qui nous tuera encore et encore. »

Steve Briois, maire d’Hénin-Beaumont fait savoir qu’il n’est pas opposé à l’interdiction d’entrée sur le territoire de ressortissants de certains pays musulmans. Un collaborateur de David Rachline, directeur de campagne de Marine Le Pen, n’hésite pas à traiter de « racaille » le jeune homme victime de violences policières à Aulnay-sous-Bois.

Nouvelle recrue du Front national, le comédien Franck de Lapersonne a fait son petit effet, samedi dernier, à Lyon, en lançant : « Victor Hugo n’a pas appris l’arabe à l’école et moi, ça me fait plaisir de le savoir. » Une saillie qui lui a valu une standing ovation. On ne se refait pas.

ND: Faut être gentil et prévenant à l'égard de ceux qui viennent nous égorger. Surtout ne pas stigamtiser ...

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Conclusion: La définition du périmètre du politique correct établi par les aboyeurs médiatiques est sans appel: la dédiabolisation du FN passe par l'abandon total et définitif et tout ce qui constitue une opposition aux dogmes du libre échangisme intègral. Loin d'être une exigence  de pseudo moraliste censée lutter contre le racisme, l'antisémitisme et autres "chougnas"  à deux balles, cette fameuse dédiabolisation n'est qu'une vulgaire exigence de mise au pas.