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16 octobre 2017

Langue de bois, suite.

Dimanche sur TF1, Emmanuel Macron a été interrogé, notamment sur l'extension de la PMA aux lesbiennes et aux femmes célibataires. Réponse du chef de l'Etat :

"Vous me permettrez, sur des sujets aussi complexes, de refuser le oui ou non. [...] Je pense que, à partir du moment où on a accepté pour des femmes vivant en couple de bénéficier de la PMA, il est normal, compte tenu du fait que nous reconnaissons qu'une mère peut être seule, ou que deux femmes puissent être en couple, de reconnaître ce droit aux femmes seules et aux couples de même sexeJ'ai dit que je respecterai l'ensemble des convictions. Sur ces sujets de société, le politique ne doit pas imposer un choix en brutalisant les consciences, des convictions profondes que je respecte chez chacune et chacun. Je souhaite que durant l'année 2018, nous puissions avoir ce débat de manière apaisée. [...] Je suis pour reconnaître des droits égaux à nos concitoyens. Je suis très sensibles au respect de la filiation. C'est aussi pour ça que je suis contre la GPA. J'ai une conception de la dignité du corps de la femme. Cette conception philosophique ne permet pas qu'on puisse porter un enfant pendant neuf mois pour le compte d'un autre. Je souhaite qu'on ne puisse pas passer de la PMA à la GPA subrepticement."
1) on n'a pas accepté pour des femmes vivant en couple de bénéficier de la PMA, mais pour des couples constitués, non homosexuels, c'est à dire un père + une mère. La nuance est fondamentale
2) une mère "ne peut donc être seule" en tant que telle, sauf à avoir enfanté avant, d'un homme dont elle s'est séparée. Elle n'a pas donc conçue cet enfant toute seule
3) Ce droit ne pouvant pas conséquent être reconnu à des femmes seules, ne peut davantage l'être pour des femmes vivant en couple homosexuelle, l'inferetilité en découlant relevant d'un choix évidemment personnel
On mesure à ces propos tortueux le caractère tout aussi tortueux du personnage, et la perfidie des homosexualistes (à laquelle il souscrit entièrement pusique la reprenant à son compte) qui partant d'une postulat volontairement déformé, en construisent une extension infinie au droit du "droit  à l'égalité" évidemment.
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