A quel point R. SOUCHI, commissaire de la Police Nationale Alpes Maritimes sème la terreur au sein de son service ? Nous avons reçu le témoignage de street-medics qui étaient présents sur les lieux au moment où Geneviève a été blessée par une charge de police, sous les ordres de R. SOUCHI.
" Les gendarmes, qui n'obéissent pas à R. SOUCHI ont dit aux medics « y a un blessé, venez, mettez vous sur le côté, on va vous faire passer, on a besoin de vous » ils nous ont protégé et se préparaient à nous faire traverser la barrière des flics.
R. SOUCHI arrive et cri : « embarquez moi ça !» en parlant de nous. Il appelle la BAC alors que nous souhaitions intervenir pour les premiers soins de Geneviève. Il nous a empêché de d'y aller ! D'aller porter secours à cette femme qu'avait le crâne en sang !
Nous on était neutre, on venait aider les gens. Les mecs qui nous ont mis les menottes avaient honte ! Les gendarmes étaient dépités, et nous ont dit « c'est Souchi... on peut rien dire mais faites le nécessaire, vous avez son nom ». Tous les flics avec qui on a parlé en GAV nous ont supplié de faire quelque chose contre R. Souchi : « on peut rien dire mais vous, vous pouvez ». Même eux en ont marre, et veulent qu'on le dénonce, qu'on agisse. "
Mais qui est donc se Souchi ?
Rabah Souchi est né en 1969 à Roubaix [NDLR En France, pour ceux qui auraient un doute ...] Entré dans la police dès 1993, il a gravi tous les échelons. Il est policicier auxiliaire pendant les douze mois de son service militaire, avant de décrocher le concours de gardien de la paix. Rapidement, il réussit également avec brio celui de lieutenant de police. Et en 2003, il passe le concours de commisaire de police.
Sa première affectation en tant que commissaire est à la tête du service de sécurité de proximité (SSP) d'Amiens (Somme) le 1er août 2005. Il dirige alors plus de 250 policiers. C'est sous sa direction, que sont mis en place deux nouveaux services au commissariat d'Amiens. Un groupe de lutte contre les violences familiales et scolaires. Et l'Unité de traitement des actes discriminatoires. Il laisse dans la Somme l'image de "quelqu'un de très droit".
Son passage à Arras aura laissé un souvenir pour le moins mitigé comme on pourra le lire ci dessous:
http://www.lavoixdunord.fr/archive/recup/region/le-commissaire-principal-rabah-souchi-a-quitte-arras-pour-jna29b0n808768