Incarcération du premier opposant politique en France

On connait la fameuse citation de Martin Niemöller:

• «  Quand les nazis sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste.
• Quand ils ont enfermé les sociaux-démocrates, je n’ai rien dit, je n’étais pas social-démocrate.
• Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste.
• Quand ils sont venus me chercher, il ne restait plus personne pour protester.  »

On peut désormais l'actualiser version "nauséabonde"

• «  Quand les "républicains" sont venus chercher les antisémtes , je n’ai rien dit, je n’étais pas antisémte.
• Quand ils ont enfermé les racistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas racste.
• Quand ils sont venus chercher les "phobiques", je n’ai rien dit, je n’étais pas "phobique".
• Quand ils sont venus me chercher, il ne restait plus personne pour protester.  »

Hervé Ryssen est un intellectuel à l'antisémitisme assumé pour des raisons intellectuelles tout à fait respectables même si discutables. Mais précisément, au lieu de les discuter, et  au nom des lois liberticides dites mémorielles (Pleven, Gayssot, Perben, Taubira ...) que nous ne cessons de dénoncer ici, la "République" vient d'incarcérer à Fleury Mérogis son premier opposant politique, et ce pour une période indéterminée. Cette issue parfaitement prévisible est riche d'enseignements

1. en jetant en taule les "antisémites" et en refusant de discuter avec eux, leurs adversaires justifient les thèses des premiers: ils sont donc les premiers vecteurs d'un antisémitisme qu'ils disent vouloir combattre
2. la post démocrates qui gouvernent ce pays viennent de jeter le masque: loin d'être les républicains vertueux qu'ils prétendent être, ils sont de vulgaires fascistes rouges relèguant la France au rang d'une dictature
3. les veaux qui ont laissé faire (il se reconnaîtront) n'ont que ce qu'ils méritent (voir plus haut)
4. ces mesures qui tombent comme par hasard en pleine controverse sanitaire ne relèvent justement pas du hasard: en pleine crise sanitaire, on aurait pu attendre d'un gouvernement responsable qu'il s'attele toutes affaires cessantes à la gestion de ce problème. Or ses deux priorités ont été:

• le vote en urgence d'une énième loi sociétale à destination des LBGT, instaurant une inquiétante (mais manifestement voulue) dérive transhumaniste
• la nomination à des postes régaliens de personnages qui n'on jamais fait mystère de leur haine du peuple

Là encore, ces faits INCONTOURNABLES valident paradoxalement les thèses d'un Hervé Ryssen dont on ne peut que louer le courage (ou l'inconscience ...) d'avoir malgré tout choisi de rester en France, terre des drouâââtsdelhomme.