► Abstention: revoilà le vote électronique !

Le parti du boycott de la démocratie, avec pratiquement 70% d’abstentionnistes pour les élections régionales, sème la panique au plus haut niveau. Sans moutons crédules pour participer à ce simulacre, le pouvoir doit assumer seul son programme. Une perspective qui n’est pas du goût des maîtres du pays qui veulent toujours se servir d’une fraction de la population pour dire qu’ils ne font que ce que leurs électeurs leur disent de faire.

Malgré le score lamentable du Remplacement National, le gouvernement d’occupation est très inquiet. Castex agite les menaces à mots couverts.

BFMTV :

Alors que l’abstention a atteint de nouveaux sommets au premier tour des élections régionales et départementales dimanche, Jean Castex appelle ce lundi matin à une mobilisation massive des électeurs pour le second tour.

Déplorant, comme l’ensemble de la classe politique, que 67,2% des Français aient boudé les urnes hier, le Premier ministre a lancé sur Twitter « un appel solennel », aux citoyens, afin qu’ils ne fassent pas « perdre la démocratie ».

Castex coche toutes les cases du parfait post démocrate. Notez bien que tous les présidents de région du système sont reconduits et qu’il n’y a aucun danger de voir un trouble-fête se faire élire. Malgré cela, l’inquiétude du pouvoir est palpable avec 2 personnes sur 3 qui n’ont strictement rien à faire de ce théâtre d’ombres. La raison est évidente. Le bétail est censé rester dans son enclos électoral. Les gens qui refusent de participer à l’imposture démocratique sont comme une nappe de gaz en suspension. Hors du jeu, il ne lui faut qu’une étincelle pour exploser. 

Si les élections régionales marquent un nouveau pic, les élections municipales, réputées intéresser les gens, se sont converties en désastre en 2020 avec près de 60% d’abstention. Il est donc temps de suivre le modèle américain des élections fictives.

France InTox

Abstention : "Nous devons peut être nous interroger sur la forme du vote. Le vote par correspondance ou électronique sont des sujets sur lesquels nous devons progresser ", déclare Christophe Castaner